Sankarea Vol.10 - Actualité manga

Sankarea Vol.10 : Critiques

Sankarea

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 19 Juin 2015

Suivant les instructions laissées par Pépé, Chihiro, accompagné de Darin, a découvert Otoki, une femme zombie qui était prisonnière dans la glace et est désormais réveillée. C'est par son biais que les adolescents vont apprendre toute la vérité sur un passé lointain, plus lointain encore que ce qu'ils pensaient. Le passé d'un homme qu'ils ne connaissent que trop bien...

Après des événements ayant accentué à merveille l'ambiance tendue et dramatique de la série, l'heure est venue d'enfin découvrir toute la vérité sur la vie du personnage le plus énigmatique de l'oeuvre : Jogorô, alias Pépé. A travers le récit d'Otoki, Mitsuru Hattori nous fait remonter le temps à la découverte d'une succession d'événements tragiques qui ont conditionné le petit vieillard, et révèle tout ce que l'on attendait de savoir sur la façon terrible dont a été confectionné le remède de résurrection. Par la même occasion, on découvre enfin les origines finalement peu joyeuses de la passion de notre héros pour les zombies, ainsi que la vérité sur le sort de sa mère...

Une fois de plus l'ambiance n'est clairement plus à l'humour dans ce tome. l'ambiance s'avère particulièrement réussie, et pendant que l'on découvre la vérité on reste également séduit par l'absence de manichéisme : même s'il était meurtri et l'a fait pour des raisons assez fortes, Pépé ne peut être pleinement pardonné par Chihiro.

Mais pendant que notre héros apprend tout ça, les choses bougent aussi de façon plus qu'inquiétante du côté de Rea : toujours en grande partie amnésique et plongée dans un état primaire de zombie, un "appétit" soudain s'empare d'elle et menace de lui faire faire le pire sur Ranko, Mero et Doon... Y a-t-il encore la moindre chance qu'elle regagne ses esprits ? Réponses dans le onzième et dernier volume, qui promet d'être intense.

Un avant-dernier tome aussi riche en information que dramatique, nous préparant parfaitement à un final imprévisible.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs