Samidare - Lucifer and the biscuit hammer Vol.6 - Actualité manga
Samidare - Lucifer and the biscuit hammer Vol.6 - Manga

Samidare - Lucifer and the biscuit hammer Vol.6 : Critiques

Hoshi no Samidare - Lucifer And The Biscuit Hammer

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 18 Mars 2013

Tandis que Taiyô, le chevalier au hibou, continue de se marginaliser par rapport aux autres chevaliers, la marionnette de boue aux neuf yeux fait son apparition, et va provoquer d’énormes dégâts au sein de la bande des chevaliers.

En attendant de connaitre le dixième et dernier tome de la série, ce sixième volume est une sorte d’apothéose. Comme si les nombreuses qualités narratives et le talent de l’auteur pour dépeindre des personnages complexes n’étaient jusque là que du potentiel latent. Maintenant, on assiste à du grand spectacle, avec du sang, des larmes, face à un adversaire qui a moins l’air d’un clown que ses prédécesseurs.

Vous l’aurez compris, ce tome est marqué par un évènement dramatique. Et c’est tout autour de cet évènement que notre attention se focalise. Ce qui est vraiment notable ici, c’est le soin apporté à la description de l’émotion engendrée par le drame. Beaucoup de pleurs et de spleen, mais jamais cela ne nous apparait ridicule. On ne peut pas parler d’overdose de pathos. À cela, l’auteur ajoute une façon romanesque de mener à terme cette phase de l’intrigue. Osons la comparaison : Samidare a quelque chose d’un peu théâtral, à l’ancienne, avec la classe qui va de pair, et sans l’éventuel côté daté.

Ce qui est fort, c’est que peut-être, au tout début de la série, on ne s’attend pas à voir ce genre d’émotion, au vu de la façon dont les personnages nous étaient présentés : froids, maléfiques, un peu dérangés… Même s’ils gardent leurs ambitions de destruction, ils gagnent en humanité tome après tome, que ça soit par le nouement de nouveaux liens d’amitié, la révélation de leur amour, ou même des sentiments plus primaires qu’ils ne semblaient pas connaitre, comme la peur (par exemple, pour Taiyô dans ce tome). Et c’est là qu’on se dit qu’il y a vraiment matière à surprendre le lecteur au final. Qui peut vraiment dire comment se terminera la série ? Vont-ils finir par apprécier le genre humain au point de vouloir préserver la Terre ? Vont-ils au contraire tous le détester ? Un mix des deux ? Il y a de tant de configurations possibles…

En bref, Samidare, ça ne faiblit pas, et c’est toujours aussi excellent, puisque la série nous surprend toujours un peu plus. L’éditeur Ototo a décidément trouvé une perle, et en a conscience puisqu’elle multiplie les tentatives pour faire connaitre la série, malgré l’absence d’engouement autour d’elle. En tout cas, nous vous la conseillons fortement !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Raimaru
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs