Saiyuki Vol.2 - Actualité manga

Saiyuki Vol.2 : Critiques

Saiyuki

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 16 Janvier 2009

C’est avec entrain et nonchalance que nos quatre héros ont repris la route vers l’Ouest, jouant allégrement aux cartes tout en se disputant, tant et si bien qu’ils finissent la tête la première dans une source. Mais comme chacun sait, au bord de tout point d’eau se trouve une belle lavandière … C’est ainsi, et ce pour le plus grand plaisir de Gojyo, que nos joyeux lurons font la connaissance de Shunrei, une belle humaine ayant perdu son amoureux yokai dans la folie de ce dernier. Leur amour tabou les a conduit à ce bien triste destin, et nos héros se feront un devoir de lui venir en aide, en lui rendant joie de vivre et espoir. C’est d’ailleurs avec volonté et motivation que Gojyo va soutenir Shunrei, qui connaît peut être très bien son demi-frère …

C’est ainsi que commence ce deuxième volume du très renommé périple de Sanzo et sa bande. A travers beaucoup d’humour et de bons sentiments venant de la part du pervers du groupe, on en apprend un peu plus sur l’enfance de Gojyo, métisse aux yeux pourpres, signe du tabou qui l’a vu naître. Ensuite, c’est au tour de Hakkai de nous livrer quelques images alléchantes de souvenirs douloureux. Lors d’une halte dans l’auberge, celui-ci aura en effet affaire avec Yaone, un des bras droit du mystérieux Kogaiji. La mangaka nous fait découvrir la face cachée des « méchants », leurs peurs et la raison de leur engagement. C’est ce qui fait de Saiyuki un bon manga : chaque personnage important est authentique et logique. On en vient même à voir les motivations de Yaone de l’intérieur, ce qui ne peut nous la faire critiquer … Bien au contraire. C’est donc l’aspect posé et respectueux des ennemis qui ne nous les fait pas voir comme tels, ce qui marque l’originalité de la série. Enfin, c’est le tour de Sanzo de nous faire part de son enfance. Celle-ci est plus détaillée, jusqu’à ce que le manga s’arrête brutalement sur un bonze gravement blessé, donc vulnérable, donc pas totalement "increvable" … Avant de partir en bonus hilarant sur une anecdote des quatre compères.

Les dessins s’améliorent (ou alors on s’y habitue ?) et l’édition reste fidèle à elle-même : pas remarquable, mais à peu près correcte. A l’absence fréquente d’arrières plans ou de détails répond l’alternance entre humour et remarques sérieuses et réfléchies, qui rattrape sans souci le tout. En somme, un deuxième tome dans la continuité du premier avec un bonus pour les situations, toujours aussi amusantes, et pour les parenthèses sur le passé des personnages principaux. De plus, ces fragments de vérité soulèvent beaucoup de questions (encore !) et cela donne envie de continuer une série qui commence si bien !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs