Saiyuki Reload Vol.9 - Actualité manga

Saiyuki Reload Vol.9 : Critiques

Saiyuki reload

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 11 Avril 2011

Que d’attente, que d’attente sur cette série pourtant terminée au Japon en 10 volumes. Ce qui, après celui-ci, signifie qu’il n’y en aura plus qu’un ... En espérant voir un jour les autres licences de Saiyuki arriver dans nos frontières. Mais c’est un autre débat, et avant de parler du tome suivant parlons de celui-ci ... Tant attendu, et pourtant largement craint au vu de la déception du précédent opus, faible en intérêt et en profondeur. Ici, l’histoire ne prend pas le temps de trainer et tout arrive vite, très vite. A point nommé, mais si rapidement qu’il est difficile de se retenir de tout lire en une fraction de seconde. Dans un premier temps, la mangaka juge enfin utile de donner un sens et un passé à Hazel, personnage assez énervant par son manque de relief et son charisme m’a-tu-vu peu fondé, en comparaison de celui, débordant, de notre quatuor préféré. L’auteur lui dresse alors une histoire, des raisons d’être là, des croyances et des valeurs qui lui donnent immédiatement un intérêt insoupçonné, d’autant qu’elle le fait comme à son habitude autour d’un détail aussi insignifiant qu’une fleur. Un détail qui veut tout dire et qui illustre merveilleusement bien l’état d’esprit de la cible de son talent.

Dans un second temps, c’est enfin la confrontation tant attendue : un tome qui ne fait donc que répondre à nos nombreuses attentes. Enfin, validation officielle est faite sur l’identité d’Ukoku le bonze maléfique qui ne porte pas la marque de son sutra sacré, alias le docteur Ni alias Dieu ... Autant d’identités toujours sous-entendues fortement mais qui ne confirmaient rien, connaissant Minekura. On peut alors commencer à s’intéresser plus sérieusement à lui, maintenant qu’un tome daigne lui accorder plus qu’une ou deux apparitions éclairs. Sanzo se confronte donc au néant qui fait le pouvoir d’Ukoku, le bonze sans âme ni sentiments, mais seul ou en compagnie d’Hazel et de Gatô il ne parvient à rien, et il faudra attendre la cavalerie qui arrive comme à son habitude en retard ... En reformant le groupe, Minekura promet un beau dernier combat dans le prochain et dernier tome, bien que l’on ait quelques doutes à sa capacité de conclure quoi que ce soit en un seul opus ... Comme d’habitude. Cela n’enlève cependant ici rien à la qualité de ce neuvième opus, particulièrement bon : aucun temps mort, des personnages jusqu’ici oubliés qui reviennent en pleine lumière et un groupe légendaire qui se reforme, avec le retour d’un charisme écrasant de classe, sans oublier la thématique pertinente de la disparition d'un être ...

Notons également que le chapitre bonus n’est pas pour nous déplaire, puisque l’auteur révèle enfin qui, de nos quatre héros, est le plus fort ! Sauf que la connaissant encore, il serait bien naïf de la croire capable de dissocier son groupe, qui se targue d’être un tout et de se compléter sans jamais se surpasser l’un l’autre. Un peu d’humour, celui qu’on a pas eu sur le sérieux très apprécié de l’intrigue principal, n’est pas de refus et c’est toujours avec brio que Minekura nous le livre.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs