Saint Seiya - The Lost Canvas - Chronicles Vol.1 - Actualité manga
Saint Seiya - The Lost Canvas - Chronicles Vol.1 - Manga

Saint Seiya - The Lost Canvas - Chronicles Vol.1 : Critiques

Saint Seiya - The Lost Canvas Gaiden

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 10 Mai 2013

C’est avec un plaisir incroyable qu’on avait découvert Lost Canvas il y a de cela quelques années, adaptation de la série mythique de Kurumada, Saint Seiya. Cette série nous a transportée durant 25 tomes et ce fut un déchirement lorsque la conclusion est arrivée… Mais la joie n’en a été que plus intense lorsqu’on a appris que l’auteur allait reprendre son univers avec un spin off qui verra chaque volume se centrer sur un des chevaliers d’or !

Et bien soyons clairs d’entrée de jeu, ce premier tome est une complète réussite !

On commence ces « chroniques » par Albafica des Poissons, et si le choix pourrait paraître étrange à première vue, car on l’a vu assez peu, il n’était pas forcément le plus charismatique et le plus attachant…au final on pouvait difficilement mieux commencer. Dans « Lost Canvas », il fut le premier des chevaliers d’or à périr des mains des Spectres, le premier à disparaître, et Teshirogi a sans doute elle même remarquée qu’il méritait mieux !

On retrouve donc Albafica, puissant chevalier des Poissons, solitaire et énigmatique, souffrant de la malédiction qui fait sa puissance : un sang empoissonné qui l’empêche de se rapprocher de qui que ce soit, prix à payer pour ne pas succomber à ses terribles roses macabres. Le Grand Pope lui confie une mission d’importance, se rendre sur une île où un médecin légendaire peut tout guérir, mais l’île menacée par les spectres d’Hadès !

Immédiatement on devine les enjeux de cette mission qui ne sera qu’un prétexte pour nous plonger dans le passé d’Albafica au travers de divers flash-backs. On revient sur sa jeunesse, sur sa formation, l’acquisition de ses capacités et la naissance de sa malédiction et de sa solitude. On revient surtout sur son maître, précédent chevalier des Poissons, lui aussi très charismatique et très réussi. L’ensemble du tome porte donc sur ce lien unissant le maître et l’élève, lien mis en parallèle avec celui que connaissent le médecin de l’île et son disciple. Et les liens ne s’arrêtent pas là puisqu’on trouve aussi une belle histoire d’amour fraternelle.
Si les ficelles sont quelques peu évidentes, que les révélations faites par les personnages n’en sont pas vraiment, l’ensemble demeure très touchant et on ne peut qu’être sensible à tout ça. D’autant plus que la narration et la mise en scène de Teshirogi sont sans faille, on se laisse porter par ce récit émouvant, par ces personnages terriblement humains et donc imparfaits.

Au niveau design, c’est juste superbe. Les armures sont telles qu’on les connaissaient, c’est à dire splendide, et l’auteur se permet le luxe de créer un nouveau spectre absolument grandiose. Les nouveaux venus, à savoir l’ancien poisson et le médecin semble sortir des mangas de Clamp, et ça fonctionne à merveille.
On a un aspect très shojo dans ce premier tome, de par le personnage principale, de par l’univers véhiculé mais également de par la trame qui n’en demeure pas moins captivante. C’est peut être aussi pour cela que Teshirogi a commencée par Albafica, elle a peut être voulue se faire plaisir et grand bien lui en a pris.

On se retrouve donc avec un premier tome pour ces chroniques absolument excellent, touchant et rafraîchissant ! Un très beau moment et encore plus d’excitation et d’envie de découvrir la suite !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs