Saint Seiya - The Lost Canvas - Hades Vol.11 - Manga

Saint Seiya - The Lost Canvas - Hades Vol.11 : Critiques

Saint Seiya - Lost Canvas - Meiō Shinwa

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 13 Avril 2010

Les Dieux sous les ordres d’Hadès sont tombés les uns après les autres, aux prix de lourds sacrifices, il n’en reste qu’un, Hypnos, le puissant Dieu du sommeil. Après le sacrifice de Sage, le grand pope, pour emprisonner Thanatos le Dieu de la mort, c’est au tour de Hakurei, de respecter sa part du serment pour emprisonner Hypnos. Les jumeaux du sanctuaire prêt à donner leur vie pour emprisonner les Dieux jumeaux, pour respecter une promesse faite il y a deux siècles…


On retrouve ici toute la grandeur des sentiments qui a fait qu’un jour ou l’autre on a été fan de Saint Seiya, mais pas d’aspect larmoyant ici, ou de grandes phrases pompeuses et imbuvables comme on en trouve dans « L’épisode G », non, ici il s’agit d’ honneur ! Plus on avance dans ce titre et plus on se laisse séduire par les personnages que l’auteur a réussi à faire siens et à éloigner de ceux de la première série, et plus on avance et plus Tenma est réduit au rang de personnage secondaire !


Avec ce tome on pourrait presque croire que l’on approche de la fin de la série : les chevaliers d’Athéna sont aux portes du palais d’Hadès, les Dieux protégeant ce dernier ne sont plus, les chevaliers d’or comptent leurs morts…et pourtant l’auteur nous prend à contre pied et tout en nous proposant un affrontement contre Hadès, la fin du conflit ne semble pas être pour de suite. Jamais dans la série originale on n’avait vu les chevaliers affronter le grand ennemi avant la toute fin du chapitre…une fois de plus Teshirogi nous prouve qu’elle arrive à s’affranchir de la linéarité que beaucoup faisaient rimer avec Saint Seiya. 


Au chapitre des apparitions et disparitions, encore des choses à noter dans ce volume…Athéna perd un autre de ses chevaliers, mais malheureusement on n’y croit pas car on connaît l’issue du conflit, cependant même si l’effet est atténué, la mise en scène reste excellente. On retrouve aussi les disciples du Taureau qui ne sont ici malheureusement que pour montrer la cruauté de Hadès…c’est un fait maintenant, Alone a bel et bien disparu. Le chevalier du Verseau fait son apparition, il n’a jamais paru aussi classe et charismatique que dans cette série, pourtant Camus était clairement un des plus charismatique (peut être le plus charismatique). Par contre son nom apparaît comme un mauvais jeu de mots en Français…le Verseau qui se nomme Dégel !! Etait ce seulement voulu ? Le nom de Camus était clairement une référence à un auteur Français, alors peut être que là aussi, le choix a été fait pour les Français…


Et le tome se conclut sur l’apparition d’un personnage mystérieux, semblant terriblement puissant. Il n’est pas bien dur de deviner de qui il s’agit (mais autant ne pas se prononcer trop rapidement non plus).


En fin de tome on retrouve les schémas des armures de l’auteur qui sont d’une beauté renversante (on les imagine déjà en myth cloths), ainsi que quelques explications de la part de Kurokawa qui sont toujours les bienvenues ! 


Bref, loin de se lasser de cette série, elle devient de plus en plus passionnante et à ce rythme elle remplacera son aîné au rang de série culte ! 


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs