Saint Seiya - Les chevaliers du zodiaque Vol.28 : Critiques

Voilà l’ultime volume de cette grande saga qu’est Saint Seiya, 28 tomes d’affrontements symboliques sur fond de mythologie, l’essence même du dépassement de soi et de la fraternité…voilà en quelques mots ce qui pourraient résumer Saint Seiya.
Ce dernier tome conclut l’arc le plus passionnant de la série dans une épique bataille contre des Dieux : après Thanatos et Hypnos, c’est Hadès lui même qui se dresse devant nos jeunes chevaliers, et comme face à Poséidon, ils sont impuissants. Ce tome est aussi celui du florilège des armures dessinées par l’auteur ; après les superbes armures des jumeaux Hypnos et Thanatos, voilà que nos cinq héros vont revêtir chacun à leur tour une « Kamui », autrement dit une armure divine, bien entendu liées à leur signe protecteur. Elles sont absolument superbes et changent des anciennes versions tout en conservant les éléments qui font qu’on les reconnaît malgré tout. Ajoutez à cela l’armure d’Athéna et celle d’Hades, peut être la plus belle de toutes, et vous obtenez un tome superbe graphiquement…étonnant non ? Les armures étant tellement présentes qu’elles effacent le trait assez peu glorieux de Kurumada. Il faut reconnaître qu’elles ont du demandé énormément de travail. Mais tout ne se résume pas aux armures dans ce tome, bien sûr, l’apparition des Kamui est un passage mythique qui en fait vibrer plus d’un à l’époque, mais on retrouve tous les autres éléments qui ont fait la force de ce titre, et ici poussés à leur paroxysme (comme le cosmos) : l’esprit de sacrifice, ce lien fraternel unissant nos chevaliers, ce dépassement de soi qui a tellement agacé tant il était poussé…mais là on ne trouve que de l’émotion, car comment réagir autrement à la fin d’une série aussi mythique qui nous a porté pendant des années. C’est donc avec une grande émotion que l’on ferme ce tome, et cela sera d’autant plus vrai pour « les enfants du Club Dorothé », qui ont suivi l’animé tous les mercredis pendant de longs mois. Une page se tourne, c’est la fin d’une époque !

La conclusion que nous propose l’auteur est tout simplement parfaite, elle ne s’attarde pas trop, il ne nous en dit pas trop, elle est forte en émotion tout en laissant une possible porte ouverte pour l’avenir (qui ne s’est toujours pas concrétisé à l’heure actuelle)…
C’est donc avec une larme sur la joue que nous bouclons cette série qui a certes comportée beaucoup de défauts mais qui nous a tellement apportée !