Saint Seiya - Les chevaliers du zodiaque Vol.23 : Critiques

Après avoir conclu la première partie de l’arc Hadès, ce sont désormais les chevaliers de bronze qui se retrouvent en terrain ennemi et malheureusement cela a un air de déjà vu, après les temples et les piliers, cette fois ils vont devoir traverser les prisons des enfers, chacune étant forcément gardée par un adversaire…là on se dit que Kurumada pousse le bouchon un peu loin, mais très rapidement on s’aperçoit qu’il propose de nouvelles choses, certaines peu fructueuses mais d’autres réellement appréciables.
Pour commencer, on ne suit que Seiya et Shun, les autres ayant pour le moment disparu…séparé ses effectifs n’a jamais été original mais ce coup ci le déroulement est autre. Il ne s’agit pas que d’une succession de combat, à chaque fois celui ci est précédé par des évènements, des péripéties qui pour le coup rendent l’affrontement en lui même presque anecdotique, ceux ci étant par ailleurs rapidement expédiés.
Après un entracte très pipi-caca assez ridicule, l’auteur nous propose un retournement de situation vraiment bien senti en faisant revenir un personnage puissant et charismatique (non, il ne s’agit pas de Ikki…encore une nouveauté !). Ensuite l’auteur fait intervenir un monstre, et là aussi c’est la première fois qu’il fait ça ; et si il semble décidé à présenter l’enfer comme Dante le décrivait, entre le lac à traverser après avoir donner son tribut au passeur, le tribunal, et le Cerbère, cela ne l’empêche pas non plus de continuer à tout mélanger en nous proposant un chevalier à l’apparence et aux attaques toutes droites sorties de l’Egypte antique, accompagnées bien sur de la mythologie qui va avec.
Il nous surprend encore en faisant intervenir un chevalier d’argent…ami ou ennemi, on ne le sait pas encore, mais cela faisait des lustres qu’en dehors des chevaliers de bronze et d’or, un chevalier d’argent n’était apparu…
Un volume vraiment surprenant donc malgré une linéarité faussement annoncée en début de tome…et ce pour notre plus grand plaisir.