Saint Seiya Deluxe Vol.21 - Actualité manga
Saint Seiya Deluxe Vol.21 - Manga

Saint Seiya Deluxe Vol.21 : Critiques

Saint Seiya

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 20 Juillet 2015

Les chevaliers d’or se sont sacrifiés pour percer le mur des lamentations. Désormais, la voie semble libre pour Seiya et Shun, ainsi que les autres chevaliers de bronze sur le point de les rejoindre. Semble, car ce ne sera en réalité pas tout à fait le cas. Des ennemis ne tarderont pas à se dresser sur leur chemin, à commencer par Hypnos et Thanatos en personne, les demi-dieux qui gardent les Champs Élysées. 

Faisant suite à un très bon vingtième opus, ce tome, qui n’est autre que l’avant dernier de la série, ne manquera pas, lui aussi de convaincre en faisant encore un peu grimper les enjeux. Dans le cas présent, Hadès sera moins sur le devant de la scène, se réservant sans nul doute pour le grand final. Mais ce n’est pas pour autant que la lecture s’avère moins agréable. Au contraire, pour la première fois depuis un certain temps, Masami Kurumada remet sur le devant de la scène l’intégralité de ses chevaliers de bronze. Et lorsque l’on parle d’intégralité, cela inclut également le groupe resté au sanctuaire, depuis toujours condamné à un rôle des plus mineurs. Certes, leur situation n’évoluera pas ici de manière drastique, mais les voir servir à quelque chose n’en reste pas moins plaisant, surtout à ce moment-ci de l’histoire. Qui plus est, leur présence servira aussi de décor à l’arrivée d’un nouveau personnage attendu depuis longtemps… depuis très longtemps ! Comme d’habitude, les explications qui nous sont fournies par le mangaka pour justifier les déroulements de son intrigue sont aussi solides que de la porcelaine, mais qu’importe. En l’occurrence, on savoure tout ce qu’il se passe et notamment le retour à l’avant-plan du quintet au complet. Nos cinq héros débarquent à Elysion au travers de combats loin d’être aisés, tout cela pour se retrouver face à un certain Thanatos qui semble tout simplement invincible. Voilà qui promet !

En marge de cela, Kurumada en profite donc pour couvrir certains points de son intrigue. S’il est préférable d’en garder certains secrets afin de ne pas gâcher la surprise, on pourra par exemple apprécier l’attention donnée à quelqu’un comme Pandore dont le personnage s’épaissit inévitablement. Bien entendu, lorsque l’auteur essaye de jouer davantage avec nos émotions, c’est fait avec de gros sabots et un manque évident de finesse, mais il n’empêche que cela reste fort appréciable. D’autant plus qu’on peut difficilement lui reprocher quoi que ce soit lorsque l’on tombe sur certaines planches toujours aussi somptueuses lorsqu’il s’agit de montrer la puissance déployée par les chevaliers. On en prend non seulement plein la vue, mais on en vient même à remarquer que le mangaka s’est appliqué pour accentuer la précision de son trait. Evidemment, ce dernier conserve son style polémique, mais cela ne change rien à l’effort fourni.

Enfin, comme d’habitude, Kana fournit du très bon boulot en termes d’édition. Seul petit bémol, qui n’est toutefois pas exclusif à ce tome, c’est le fait que certains noms d’attaques ne sont plus traduits, notamment celles des chevaliers de bronze. Dans le cas présent, peut-être parce qu’on veut pleinement ressentir toute la puissance qui se dégage des assauts, c’est dérangeant.

En définitive, on pouvait difficilement rêver mieux comme prélude à la conclusion de Saint Seiya. Les chevaliers de bronze sont rassemblés, leurs derniers opposants sont aussi imposants qu’implacables, et la toute fin du volume nous en met plein la vue avec une ultime surprise de taille. Bref, la série nous délivre ici tout ce qu’elle fait de mieux, avec un plaisir que le lecteur partage sans concession !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Shaedhen
18 20
Note de la rédaction