Sacrée mamie (une) Vol.5 : Critiques

Où l'on pourra voir Akihiro faire ses devoirs de vacances, se perdre pour une poignée de bonbons, défendre un camarade malmené par les autres élèves, découvrir la vie privée de son instituteur, faire du sumo et revoir son frère ainé. Et c'est sans surprise encore un bon tome que nous propose Saburo Ishikawa.

On retrouve pour une cinquième fois toute la fraicheur des aventures d'Akihiro. Le petit garçon arrive encore à nous faire rire de ses bêtises. Quand on est sans le sou, il n'y a pas grand-chose à faire à part se consacrer aux relations humaines. C'est ce qui fait le sel de la série ! Toute la naïveté d'Akihiro et sa débrouillardise -initiée par Mamie- nous touche tout en nous faisant rire. Il partira en campagne pour aider le caïd de son école, brimé par les élèves accusant son père d'être yakuza. On découvrira avec lui l'intimité de son professeur, qui se montre aussi banal qu'amusant... Au final, on se rend compte que l'histoire aurait tout aussi bien pu se dérouler de nos jours et dans n'importe quel pays. Pas de grand enjeu, pas retournement de situation extraordinaire. On vit au rythme du petit bonhomme sans jamais s'ennuyer.
Cette fois encore, notre mamie se veut quelque peu en retrait avec un Akihiro au centre de l'histoire, mettant à profit les leçons de la vieille dame. On pourra le constater quand son grand frère vient lui rendre visite. Des retrouvailles d'autant plus touchante que celui découvre les tristes conditions de vie de son cadet, qui lui ne se laisse pas démonter et fait preuve d'un optimisme communicatif.

Un excellent titre qui après 5 tome et un schéma déjà bien connu reste terriblement passionnant à lire. On en redemande encore.