Rozen maiden Vol.8 - Actualité manga

Rozen maiden Vol.8 : Critiques

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 20 Août 2009

« Souhaites-tu l’ouvrir ? Ne souhaites-tu pas l’ouvrir ? »

Le huitième tome commence par une évaluation de la condition de poupée par rapport à celle d’humain. C’est une narration qui n’est pas sans rappeler d’autres mangas aux mêmes préoccupations. Cependant, le sujet n’est pas vraiment exploité, tout juste soulevé. On parle plus des problèmes de Jun à s’intégrer, son évolution et du chemin qu’il lui reste à parcourir … Suiseiseki et Shinku débarquent ensuite dans la N-field pour apprendre de drôles de révélations … La rose blanche est derrière tout cela, et Jun court un risque de tomber dans ses filets. Mais ce sont les deux poupées qui se font attraper, et enfin on apprécie l’apparition de cette rozen un peu spéciale, qui veut réunir tous les maîtres des poupées. Mais dans quel but ? Mystère. Cette apparition relance les questions et le suspense alors que ce dernier tome aurait du les effacer … Restent les sentiments des poupées, très humaines, qui comprennent plus que quiconque les notions de liens et d’affection. Car au-delà du combat, les sœurs s’aiment. Elles s’aiment car leur jeu représente la vie, car se battre les unes contre les autres les faisaient se sentir vivantes, réelles. Mais les faits sont là : les rozen sont toujours dans la N-field, et Jun va se mettre en tête d’aller les chercher. Y arrivera-t-il ? Comment le jeu d’Alice va-t-il se terminer ? Pourquoi la rose blanche agit t’elle ainsi ? Autant de questions sans réponses, que le magicien Laplace ne fait que décupler. Très bien. La suite, maintenant ?

Un petit mot sur l’édition … Un quart de pages de pub. Et ce n’est pas une expression. La finesse de ce dernier tome rappelle celle du précédent, mais les 40 pages de pub pour 120 pages d’histoire, c’est franchement décevant de la part de l’édition, sans compter la qualité interne du titre. Cette fin si étrange et frustrante viendrait d’un désaccord entre Peach-Pit et son éditeur … Pourtant, une suite a l’air de se profiler au Japon, il ne reste qu’à espérer que Peach-Pit reviendra en France avec une fin digne de ce nom. Mais pas chez Soleil. Le titre ne méritait pas ce massacre, tant au niveau du scénario qu’à celui de l’édition. Un dernier tome à la limite du ridicule, sauvé uniquement par les graphismes et quelques émotions réussies.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs