Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 10 Juillet 2012
L'équipe de Tsukune a parfait son entraînement et s'apprête à infiltrer le quartier général de Fairy Tale grâce à l'aide d'Hokuto. Mais ils sont rapidement démasqués par Gyokuro Shuzen, mère de Kokoa et Kalhùa et leader de l'organisation. Pris en chasse par les 6 commandants de divisions, nos héros vont devoir faire vite pour sauver Moka avant qu'Alucard ne soit libéré de son sommeil...
Rosario+Vampire a définitivement pris le chemin des plus grands shônen de combat dans cette partie qui pourrait être l'arc final de la série ! Si le début de ce volume se contente de narrer l'infiltration de nos amis à Fairy Tale, il ne faudra pas attendre longtemps avant que le récit prenne le chemin d'un parcours ou chacun leur tour, de puissants ennemis viendront barrer la route à nos héros. On retrouve ainsi, et ce depuis le volume précédent, une influence de grandes séries du genre comme Saint Seiya ou Bleach, ce qui se ressent par l'intervention de commandants et sous commandants et de combats épiques à un contre un. Ici, c'est surtout Rubis qui est mise à l'honneur. Celle-ci ayant surtout été montrée comme une maso destinée à apporter un côté décalé à l'intrigue, elle profite ici d'un grand charisme, en partie dû au design lié à sa nouvelle technique. L'affrontement est globalement très classique et réside dans le grand spectacle : Chacun des deux adversaires va s'illustrer avec une technique plus puissante que la précédente, chacun son tour, jusqu'à ce qu'un vainqueur soit désigné.
A partir de ce moment, l'intrigue devient prévisible, on se doute bien que nos héros ne vont pas se faire écraser un à un et que chacun parviendra à se surpasser et vaincre. De plus, la fin du volume présente un début de séparation de notre troupe pour former deux camps de combat bien distincts. Ça brille pas d'originalité, mais ça aura le mérite de montrer chaque personnage sous un jour bien plus classe que ce à quoi on était habitués. Et ça se ressent dès le début de volume ou chacun des protagoniste apparaît vêtu de l'uniforme de Fairy Tale, ce qui leur donne une allure terriblement classe !
De l'action, du nekketsu, du combat... Voilà comment résumer ce dixième tome. Néanmoins, la mise en scène reste efficace et la tension est à son comble ! Si Rosario+Vampire n'innove pas, il reste passionnants grâce à ces personnages, souvent tournés en dérision jusque ici, qui prennent un coup de sérieux ! Avec ce volume, il est presque évident qu'Akihisa Ikeda ne pourra pas terminer sa série en seulement douze volumes, tant celui-ci essaie de s'attarder sur les combats et les développer, chose qu'il fait plutôt bien. On en redemande !