Roji ! Vol.7 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 18 Mars 2016

Un nouvel élève est arrivé à Kamishiro : il s'appelle Shinkai, et la bande d'enfants emmenée par Yuzu et Juzo décide très vite de lui organiser une petite fête de bienvenue ! Seulement, Shinkai est-il réellement ce qu'il semble être ?

Même si le lien de Shinkai avec un certain autre personnage n'a pas de quoi surprendre les jeunes lecteurs les plus attentifs (et encore moins les adultes), Keisuke Kotobuki parvient à instaurer en début de tome un certain mystère autour de ce jeune garçon, qui semble bien plus doué qu'un simple humain à la course... Il faudra toutefois attendre ensuite la fin du tome pour retrouver ce nouveau personnage aussi inquiétant qu'intrigant, et qui, malgré son alliance ennemie, ne semble pas si mauvais que ça au vu des dernières pages...

Entre le début et la fin de tome, l'auteur reste sur son habituelle recette faite de petits récits tantôt plutôt amusants, tantôt un peu plus aventureux et mystérieux, et dans tous les cas toujours teinté de la pointe de fantastique faisant de Kamishiro une ville si particulière. Ici, Yuzu et sa petite soeur se retrouvent à affronter une tempête bien ai chaud dans leur maison, là Karin et ses jeunes amies s'en vont sauver leur jardin secret, plus tard il faudra aider l'esprit d'une étoile filante à rejoindre ses amies, puis soigner Zanzibar qui tombe malade malade... les différents jeunes personnages sont tous bien présents, et même si les petits récits ne vont pas chercher très loin, ils restent bien servis par les planches aux couleurs subtiles, les bouilles mignonnes des personnages et l'atmosphère surnaturelle. Et puis, ces petits récits amènent quelques éléments forts sympathiques : l'arrivée d'une nouvelle tête en la personne de la déléguée de classe Kanna, l'intéressante conclusion de l'épisode sur le jardin secret où Karine et ses amies choisissent de laisser la nature faire les choses, la petite information rigolote sur le lieu où la Déesse s'est installée...

En somme, bien que la recette ne change pas, Keisuke Kotobuki conserve sa patte agréable et apporte suffisamment de nouveaux éléments pour que son oeuvre continue de capter l'attention des plus jeunes et des grands enfants.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13.5 20
Note de la rédaction