Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 16 Mai 2011
Noa continue à se mêler de ce qui ne la regarde absolument pas. On ne sait plus bien si c’est dans l’espoir de récupérer un jour Aoi alors qu’elle n’a strictement aucune chance ou juste pour faire du tord à Miyu, en tout cas ça marche bien. Et ce, grâce aux soudaines crises de naïveté de notre héroïne qui ne différencie pas toujours bien ce qui est pertinent ou non. Enlever ses vêtements en compagnie d’un garçon qui n’est pas son copain, par exemple, n’est pas recommandé. Mais évidemment, si une épreuve de courage et la peur phobique de Miyu des malédictions vient se greffer à la situation, tout paraitrait presque logique ... Toujours est-il qu’en dehors de ces situations improbables, un nouveau problèmes vient se rajouter au tableau de chasse des deux tourtereaux : Miyu a l’opportunité de partir à l’étranger pour rapporter des résultats au club de natation, solution proposée par cette charmante Noa qui n’a plus que ça comme ultime recours ... et dans lequel elle échoue encore lamentablement.
On l’aura compris pourtant dès le premier tome : rien ne peut défaire ce couple, et la série se résume à une suite de tentatives vaines à essayer l’impossible de la part de tel ou tel personnage. Heureusement, l’auteur pardonne facilement aux méchants et tout le monde trouve une certaine satisfaction dans la conclusion mièvre et tellement facile qu’elle apporte sans aucun complexe ni gêne. Bref, conte de fée version film érotique, c’est la conclusion quelque peu amusante de cette série à ne surtout pas prendre au sérieux malgré l’idée intéressante de la natation, sous peine de grosse déception. Dommage, l’auteur aurait pu faire quelque chose de très bien en maitrisant les scènes sensuelles, si jamais elle avait réussi à en faire de même pour son scénario et les sentiments de ses divers protagonistes. En tous les cas, ce n’est pas réellement désagréable, juste anecdotique.