Restaurant du bonheur (le) Vol.1 - Actualité manga

Restaurant du bonheur (le) Vol.1 : Critiques

Happy Restaurant

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 06 Octobre 2008

La cuisine est un sujet largement traité dans la bande-dessinée japonaise et étonnamment peu présent chez nous malgré la réputation gastronomique de la France. Et après le succès remporté par “Aya, conseillère culinaire”, c'est donc tout naturellement que Doki Doki nous propose un nouveau titre sur la cuisine et plus particulièrement sur la cuisine française.

L'histoire tourne autour de Kôsuké, jeune homme passionné de cuisine française -passion transmise par son père décédé- et Yukô, sa belle-mère. Les deux personnages s'opposent sur la direction à donner à leur restaurant le “Doll House”, Kôsuké voulant créer un restaurant français luxueux alors que Yukô préfère adapter la cuisine au Japon et garder un prix abordable pour les clients.
Si on oublie le fait que les deux personnages principaux sont des sosies de San Gohan et Bulma du “Dragon Ball” de Toriyama et qu'on passe outre le fait que la différence d'âge entre le héros et sa belle-mère ne soit pas plus marquée, on appréciera la clarté des cases et le soin apporté au dessin des plats.
Chaque histoire s'intéresse à un plat en reprenant pour l'instant le même schéma : le jeune homme propose sa façon de faire et sa belle-mère arrive à la fin pour l'aider et réparer ses erreurs. C'est aussi l'occasion de découvrir des tranches de vie des clients. On remarquera au passage que la dépression (épisode 3) comme la majorité des maladies mentales au Japon n'est pas considérée et ne bénéficie même pas d'un suivi psychologique (on peut tout à fait comprendre ce jeune homme ayant perdu sa mère). L'auteur s'intéresse aussi au Bio et, plus original, aux allergies alimentaires. Une excellente idée qui nous montre que la cuisine n'est pas qu'une histoire de goût et de plaisir.

Au final, il faut l'admettre, ce premier tome place la série un cran en dessous d'Aya, se laissant emporter dans le trop plein de bonne volonté et de sentiments. Mais elle n'en est pas moins agréable à lire et nous apportera peut-être quelques surprises. En conclusion pour cette ouverture : c'est pas mal. Rien à dire sur le travail de l'éditeur qui est, comme la plupart du temps, impeccable.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Blacksheep
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs