Renjoh Desperado Vol.2 - Actualité manga
Renjoh Desperado Vol.2 - Manga

Renjoh Desperado Vol.2 : Critiques

Renjoh Desperado

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 03 Octobre 2018

Après un premier volume qui posait les bases de l’univers et l’objectif de Monko, celui-ci va nous amener à en apprendre plus sur la bretteuse en quête d’amour. 


Encore sous le choc de sa défaite face à Monko, la chasseuse de primes Oryô Dixie rencontre par hasard l’un des huit maréchaux, les agents du gouvernement en charge d’éliminer les criminels, dont notre héroïne, Monko. De son côté, l’épéiste d’humeur vagabonde se retrouve malgré elle au centre d’une machination de trois blaireaux aux mœurs douteux. C’est dans cette situation que Monko devra faire face au maréchal impérial Rain Bunshichi et son oiseau-serpent. 


Ce deuxième volume est loquace sur les origines de Monko. Alors que le volume précédent était un enchaînement d’histoires uniques à la construction scénaristique similaire, on trouve ici deux histoires développées en plusieurs chapitres, ce qui a le mérite de poser du suspense dans les combats et la narration. On en apprend davantage sur les origines de notre bretteuse au grand cœur, pourquoi son bras droit est une prothèse mécanique ? Pourquoi porte-t-elle un signe distinctif du Shogunat ? Quel événement de son passé l’a poussée à errer dans la région de Kanto à la recherche du meilleur parti du Japon ? Il en ressort un mental d’acier de la jeune femme et une dévotion absolue dans son désir de trouver un mari digne de son « premier héros ». Elle en tire une force décuplée, à toute épreuve, de quoi lui permettre de continuer le combat malgré les sacrifices. L’humour n’est pas en reste et continue d’avoir une place de premier choix dans ce volume. L’introduction des tanuki dépravés ou les affaires de cœur de Monko nous donnent droit à des situations ou dialogues burlesques qui cassent le rythme volontairement dans certaines scènes à enjeux. 


Déjà bien implanté dans le précédent volume, l’univers de Renjoh Desperado se développe en s’améliorant. Sur le plan politique avec l’arrivée des maréchaux impériaux et une figure du shogunat ou sur le plan social avec la confrontation de clans. On ne lésine pas non plus avec le côté Far West comme l’utilisation toujours plus croissante de révolvers. On assiste aussi à des fusions des genres, notamment la carabine du maréchal Rain Bunshichi dont la crosse s’inspire des gardes des katanas. 


Les scènes de combats sont toujours rythmées par le coup de crayon du mangaka avec finesse et énergie. Mieux travaillés que certains passages du précédent volume, les mouvements de Monko et de son sabre sont fluides et ses coups brutaux. Ceci est davantage prononcé quand elle utilise son poing mécanique pour mettre à mal ses ennemis. On retrouve une bonne immersion western dans le maniement des revolvers et cela ne fait que confirmer les choix de l’auteur ; dans cette fusion de cultures et époques différentes on retrouve un équilibre des forces absurde et burlesque. On dit que la plume est plus forte que l’épée ! Pour Renjoh Desperado, la lame est plus forte que le canon !


L’intrigue prend son envol dans ce volume et renforce l’esprit que la série cherche à véhiculer. Les combats futurs risquent de mettre Monko dans une position délicate mais notre bretteuse en quête d’amour ne se laissera pas faire tant qu’elle n’aura pas trouvée son âme sœur !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur

14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs