Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 15 Novembre 2021
Les incidents du Mont Mitake sont enfin réglés, mais ne sont pas sans conséquences. Hagiri et son coéquipier ont échappé au pire; bien que démis temporairement de leurs fonctions ils gardent leur place dans la meute, et seront prochainement mis au service de la déesse de la sériciculture. Mikumo, peut être troublé par la blessure qu'il a involontairement infligée à son coéquipier Tachibana en laissant parler sa rage, a disparu de la circulation. Et en attendant le retour de son coéquipier, Tachibana, bien remis de sa blessure dont il ne fait pas grand cas, a décidé, dans son habituelle bonté, de s'occuper de Gomaru, le raton-laveur que Hagiri et son coéquipier ont battu précédemment et qui a perdu son allure monstrueuse. Quant à Manpachi et Senzo, les voici de retour dans le logis de Koyuki, le renarde blanche étant toujours aussi ravie de pouvoir s'occuper d'eux... quand bien même le renard noir se montre toujours aussi bougon !
Chacun de ces différents petits éléments sera l'occasion de nous apporter, de façon astucieuse, de nouveaux petits développements réussis, que ce soit sur les raisons profondes pour lesquelles Koyuki reste au logis et semble y trouver son bonheur, sur les conséquences à long terme quand un métamorphose en mange d'autres (via l'état de Gomaru), ou sur les attachantes origines du duo Mikumo/Tachibana, où le premier dévoile ses propres douleurs passées (où il aurait pu tourner comme Senzô...) et où le deuxième montre toujours autant sa bonté... Mais ce que l'on retiendra sans doute le plus, ce sont les révélations qui nous sont proposées concernant la façon dont les métamorphes viennent au monde, révélations qui auront un impact fort à plus d'un égard au fil du tome en puisant leurs sources dans le passé oublié de ceux-ci. Ce qui, ici, aura notamment une importance capitale dès lors qu'un nouveau danger s'immisce en impliquant directement Senzo...
Alors, dans ce 4e volume, Mii Tagawa met avant tout en place un nouvel arc dont les enjeux promettant d'être assez forts: tandis qu'un mystérieux ennemi à apparence humaine apparaît en semblant vouloir éradiquer définitivement le renard noir, Senzo se met à avoir de courtes visions de son passé oublié, visions l'avertissant tout d'abord d'un grand péril à venir, avant de prendre une tournure bien plus dure pour lui en fin de tome... Et alors que le vrai et le faux semblent se mêler dans ces illusions du passé cherchant à faire sortir de ses gonds le renard noir, il y a au moins une chose de sûre: le lien fort qui a autrefois uni Senzo à quelqu'un d'autre, lien expliquant même pour quoi il a baptisé le petit tanuki Manpachi. Et parallèlement à tout ceci, l'autre menace, détectée par les envoyée de la déesse du Soleil, provient de "réveil" d'un rocher maléfique qui serait tout ce qui reste de Gyokumen, un terrifiant renard à neuf queues qui, près de mille ans auparavant, à terrorisé le monde des humains et celui des métamorphes... Senzo aurait-il quelque chose à voir dans tout ça ? un-t-il un lien avec ce fameux Gyokumen ? Une chose est sûre: pour empêcher le pire d'arriver, certains seraient prêts à accuser d'emblée Senzo, au vu de son passé.
Assurément, les événements de ce tome mettent petit à petit à l'épreuve notre cher Senzo, renard noir toujours victime de sa réputation, des préjugés sur lui, de la solitude qui l'a longtemps animée, de son passé... jusqu'à une fin de volume assez cruelle et nous laissant sur un moment assez fort. Manpachi pourra-t-il faire quelque chose pour ce renard à qui il s'est tant attaché ? Une chose est sûre: notre petit tanuki, lui, séduit toujours ausis facilement avec ses frimousses attachantes et, surtout, avec son don pour se rapprocher des autres, que ce soit Koyuki, ou plus encore Gomaru avec qui il semble naturellement parvenir à nouer une amitié.
Au bout du compte, ce 4e tome est à nouveau un très bon moment de lecture. Mii Tagawa y apporte de nouveaux enrichissements de l'univers, des informations sur ses personnages et leur passé, de jolies petites mises en avant de leurs liens, tout en distillant au fil des pages une nouvelle menace qui prend plus de consistance en fin de volume. Les enjeux restent bien présent, tandis que la lecture ne perd rien de son charme.
Chacun de ces différents petits éléments sera l'occasion de nous apporter, de façon astucieuse, de nouveaux petits développements réussis, que ce soit sur les raisons profondes pour lesquelles Koyuki reste au logis et semble y trouver son bonheur, sur les conséquences à long terme quand un métamorphose en mange d'autres (via l'état de Gomaru), ou sur les attachantes origines du duo Mikumo/Tachibana, où le premier dévoile ses propres douleurs passées (où il aurait pu tourner comme Senzô...) et où le deuxième montre toujours autant sa bonté... Mais ce que l'on retiendra sans doute le plus, ce sont les révélations qui nous sont proposées concernant la façon dont les métamorphes viennent au monde, révélations qui auront un impact fort à plus d'un égard au fil du tome en puisant leurs sources dans le passé oublié de ceux-ci. Ce qui, ici, aura notamment une importance capitale dès lors qu'un nouveau danger s'immisce en impliquant directement Senzo...
Alors, dans ce 4e volume, Mii Tagawa met avant tout en place un nouvel arc dont les enjeux promettant d'être assez forts: tandis qu'un mystérieux ennemi à apparence humaine apparaît en semblant vouloir éradiquer définitivement le renard noir, Senzo se met à avoir de courtes visions de son passé oublié, visions l'avertissant tout d'abord d'un grand péril à venir, avant de prendre une tournure bien plus dure pour lui en fin de tome... Et alors que le vrai et le faux semblent se mêler dans ces illusions du passé cherchant à faire sortir de ses gonds le renard noir, il y a au moins une chose de sûre: le lien fort qui a autrefois uni Senzo à quelqu'un d'autre, lien expliquant même pour quoi il a baptisé le petit tanuki Manpachi. Et parallèlement à tout ceci, l'autre menace, détectée par les envoyée de la déesse du Soleil, provient de "réveil" d'un rocher maléfique qui serait tout ce qui reste de Gyokumen, un terrifiant renard à neuf queues qui, près de mille ans auparavant, à terrorisé le monde des humains et celui des métamorphes... Senzo aurait-il quelque chose à voir dans tout ça ? un-t-il un lien avec ce fameux Gyokumen ? Une chose est sûre: pour empêcher le pire d'arriver, certains seraient prêts à accuser d'emblée Senzo, au vu de son passé.
Assurément, les événements de ce tome mettent petit à petit à l'épreuve notre cher Senzo, renard noir toujours victime de sa réputation, des préjugés sur lui, de la solitude qui l'a longtemps animée, de son passé... jusqu'à une fin de volume assez cruelle et nous laissant sur un moment assez fort. Manpachi pourra-t-il faire quelque chose pour ce renard à qui il s'est tant attaché ? Une chose est sûre: notre petit tanuki, lui, séduit toujours ausis facilement avec ses frimousses attachantes et, surtout, avec son don pour se rapprocher des autres, que ce soit Koyuki, ou plus encore Gomaru avec qui il semble naturellement parvenir à nouer une amitié.
Au bout du compte, ce 4e tome est à nouveau un très bon moment de lecture. Mii Tagawa y apporte de nouveaux enrichissements de l'univers, des informations sur ses personnages et leur passé, de jolies petites mises en avant de leurs liens, tout en distillant au fil des pages une nouvelle menace qui prend plus de consistance en fin de volume. Les enjeux restent bien présent, tandis que la lecture ne perd rien de son charme.
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