Réincarnations - Please save my earth Vol.12 - Actualité manga

Réincarnations - Please save my earth Vol.12 : Critiques

Boku no Chikyu o Mamotte

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 27 Mai 2011

Suite à son accident, et à peine sorti de son long sommeil, Ring reprend rapidement ses activités. Il va tenter d’obtenir les codes d’accès, avec l’aide de Jimpachi et en le convaincant de leur utilité. Mais on découvrira bien vite que le tome est en fait centré sur Alice, bien que Shion-Ring y soit extrêmement présent. En effet, on suivra conjointement les sentiments de ces deux protagonistes, infiniment liés. Tout d’abord, Ring qui perd pied et sa mère qui, la pauvre, n’en peut plus de ne pas reconnaitre son tendre petit garçon. Puis Alice, qui se refuse à devoir ou non être Mokuren, à se poser des questions sans cesse et à interroger toute réflexion pour en comprendre le sens. Ce tome sera d’ailleurs l’occasion d’un grand discours de sa part, plutôt convaincant même s’il n’aura aucun effet sur le petit Ring, qui dans l’esprit de Shion se persuade qu’elle a tord. Et qu’il a raison.

C’est surtout intéressant de voir Alice comprendre peu à peu les raisons de ses sentiments, et notamment la tendresse qui la lie avec Jimpachi, dans des instants particulièrement simples et pourtant touchants, depuis le temps qu’on les attend. Il y aura bien, aussi, l’épisode avec Tamura mais celui-ci est maladroitement exploité et peu mis en avant par rapport aux autres interactions de ce tome. On appréciera, dans le désordre : les larmes sincères d’Alice qui apparaissent enfin, la colère désespérée de Ring, l’induction de petits flash-backs nous permettant de nous projeter de nouveau dans la base lunaire avant la mort de tous. Malgré tout, on regrette un peu que les personnages secondaires soient ici totalement transparents (Issei, Tamura, Mikuro), voir totalement absents, comme les camarades de Mokuren et Gyokuran au sein de la base lunaire. Enfin, la série sait conserver son intérêt, c’est tout ce qu’on demande !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
15 20
Note de la rédaction