Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 14 Novembre 2012
Abordés par la société Life Inc. qui fait du commerce de vies, nos héros, qui ne se savent pas manipulés, ont une semaine avant de décider ou non d'intégrer la société. C'est l'occasion pour eux de prendre le temps de souffler un peu. Après quelques moments permettant de montrer de nouveau les crépages de chignon entre Ayaka et Natsuhi, et où vient également s'incruster une scène fan-service à la piscine qui ferait presque tâche dans le contexte actuel (on est Lim Dall Young ou on ne l'est pas !), l'heure de la décision est venue. Les deux partis ne manquent pas d'arguments, mais alors que Reiji préfère refuser l'offre, Ayaka décide d'agir en solo. Pour cela, elle doit prouver sa fiabilité en se débarrassant de la dénommée Ran Nikaidô, psychopathe réputée comme la meilleure des récolteurs...
Chaque tome de Re:Birth apporte sa pierre à l'édifice, et ce cinquième tome n'échappe pas à la règle : les discussions avec les dirigeants de Life Inc. sont l'occasion d'en apprendre plus sur le statut de la catégorie des psychopathes dans le jeu. Par la même occasion, c'est le caractère si sombre, violent et asocial d'Ayaka qui trouve une explication, venant ainsi renforcer l'aura ténébreuse entourant la jeune fille.
Arrivé à la moitié du volume, on assiste alors à un combat intense opposant la solitaire Ayaka à la fameuse Nikaidô. Combat intense, mais pas aussi prenant que prévu. En effet, si c'est là l'occasion d'entrevoir le fameux Phantom et les pouvoirs d'Ayaka, puis le Phantom Killer de Reiji, mais aussi toute la puissance de Nikaidô, le duel est mis à défaut par une mise en scène un peu pataude au niveau des échanges de coups, et par une certaine confusion due à deux combattantes qui se ressemblent un peu trop physiquement. Varier un peu plus les silhouettes, ce serait une bonne idée, car en contant également l'assistante du dirigeant de Life Inc., on a trois personnages qui se ressemblent trop !
La petite déception vient également de la fameuse Nikaidô, au background un peu bancal. Que ce soit en tout début de tome ou pendant le combat, on sent que les auteurs souhaitent apporter un véritable fond à la jeune femme, mais ça reste finalement très pauvre. La suite changera peut-être cela.
En somme, la série poursuit sa route à bon rythme, parvient à intriguer toujours plus au sujet d'Ayaka et de son côté psychopathe, mais aussi du côté de Reiji qui possède un grand pouvoir. Mais le duel contre Nikaidô ne tient pas toutes ses promesses.