Ranma 1/2 - Edition Originale Vol.8 - Actualité manga
Ranma 1/2 - Edition Originale Vol.8 - Manga

Ranma 1/2 - Edition Originale Vol.8 : Critiques

Ranma nimbu no ichi

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 25 Avril 2019

Akane a beau être forte, elle a un gros point faible: elle ne sait pas du tout nager ! Ce qui est plutôt gênant à l'approche de l'examen de natation... heureusement, elle pourra compter sur un maître-nageur rigoureux en la personne... du proviseur ?! Mais le bonhomme est justement beaucoup trop rigoureux et en chaîne les idées aussi saugrenues que dangereuses, le tout sous l'oeil à la fois taquin et attentif de Ranma. Et après ça, les ennuis sont loin de s'arrêter: Genma qui s'est rapproché du'n enfant malade sous sa forme de panda pour s'empiffrer, Ryoga qui se retrouve affublé d'un tatouage totalement ridicule mais lui conférant une force colossale, Happosai qui s'improviser en bien étrange et lubrique père-noël, Tatewaki qui met la main sur un sabre prétendument capable d'exaucer trois voeux et dont il va faire usage pour des raisons stupides, Ukyo et Ranma confrontés à un coriace adversaire aux jeux de leur enfance, la découverte d'un des secrets capillaires de notre héros...

Après un 7e volume qui proposait un long et excellent arc, ce tome 8 voit Rumiko Takahashi n'offrir que des histoires assez courtes, allant d'un à trois ou quatre chapitres. De ces formats plus courts, l'autrice tire des récits tantôt un peu survolés tantôt plus inspirés, mais faisant appel dans tous les cas à tout ce qu'elle a installé: ses personnages récurrents sont quasiment tous présents, leurs caractères et leurs problèmes respectifs restent bien exploités et se renouvellent encore dans les idées, les thématiques favorites de la mangaka autour des transformations, de la stupidité de certains personnages ou de l'indignité des adultes (mention spéciale à Genma et à King le roi du jeu escroquant des enfants) sont au rendez-vous... On entre un peu dans une sorte de routine avec ces 340 pages, mais le talent de la mangaka opère toujours, pour l'instant sans s'essouffler: trait expressif et virevoltant, rythme soutenu, enchaînement de gags sans temps mort... l'imagination de Takahashi ne faiblit toujours pas.

Du côté de l'édition, que celles et ceux qui avaient eu une mauvaise surprise concernant le papier du tome 7 se rassurent: il y avait une erreur d'impression sur le précédent volume, et on retrouve ici le papier habituel utilisé pour cette édition. A part ça, la nouvelle traduction de Fédoua Lamodière reste toujours aussi fluide et emballante, et les quelques pages bonus sont toujours là en s'intéressant cette fois-ci à King le roi du jeu.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction