Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 05 Octobre 2020
Après la fin des péripéties avec Pink et Link qui arrive très rapidement, ce 16e volume voit Ranma et son entourage connaître encore bien des aventures, souvent pour le pire pour eux, et pour le meilleur pour nos zygomatiques. Ainsi, il sera notamment question de neutraliser un démon, de dénicher un cochon géant qui piétine les gens, de voir Genma retrouver des cheveux grâce à une lotion capillaire spéciale, de se confronter à nouveau aux techniques de la prof Hinako, de lever l'énigme d'un dragueur en série ne s'attaquant qu'aux jeunes filles qui ont des tresses, de se frotter aux problèmes d'une spatule maudite, de faire connaissance avec un apprenti de Happosai qui n'a pas forcément grand chose à lui "envier"...
Avec ce nouvel opus, un constat déjà entrevu dans le tome précédent s'accentue, à savoir le fait que, par moments, l'inspiration de Rumiko Takahashi commence tout doucement à s'affaiblir. Cela se ressent notamment via certaines exploitations de personnages qui se renouvellent moins, en tête les moments avec Hinako (même si cette prof est toujours rigolote dans ses changements), via le nouveau venu Lucky (l'apprenti de Happosai) un peu trop redondant, ou encore via le fait qu'on n'a cette fois-ci que des arcs très courts d'un, deux ou trois chapitres. Cependant, même si certaines idées de base semblent au premier abord classique, il y a bien souvent chez la mangaka des instants qui font mouche, essentiellement grâce à quelques exploitations inédites de certains visages. Il y a bien sûr l'idée de rendre des cheveux au chauve Genma bien sûr, idée aussi simple sur le papier qu'efficace le temps de quelques pages. Mais on pense également au fait de voir la douce Kasumi devenir une petite démone à sa manière quand elle est possédée, ou aux nouvelles absurdités autour de Tatewaki qui se retrouve possédé par l'esprit d'un cerisier lui conférant une allure grotesque. Bref, c'est parfois moins inspiré, mais nombre de bonnes petites idées restent présentent pour toujours nous faire passer un bon moment... Cependant, s'il fallait retenir des choses plus sympathiques dans ce tome, elles seraient au nombre de deux !
Tout d'abord, l'arrivée de Kinnosuke Kashao, un rival de choix pour... Nabiki ?! Très couvent cantonnée à des rôles de second plan où elle fait montre de son appât du gain, la deuxième soeur d'Akane a enfin droit à ses quelques dizaines de pages à elle, où elle doit faire face à un roi de la dette qui va beaucoup mettre à l'épreuve sa radinerie, pour un résultat suffisamment enlevé.
Ensuite, une autre entrée en scène, et pas des moindres avec Akari Unryû, jeune fille passionnée par les cochons, et qui s'éprend donc forcément de notre cher Ryôga ! Même si la ficelle est grosse, on s'amusera assez de voir ce dernier ne plus savoir quoi faire entre Akane et Akari, voire jouer un peu sur les deux créneaux à la fois, mais on devine surtout ici que la mangaka ouvre déjà une possible porte de sortie sentimentale pour le "rival amoureux" de Ranma.
En somme, ce volume a quelques coups de mou, quelques légères pannes d'inspiration, mais il offre aussi son petit lot de moments assez forts ainsi que diverses petites idées suffisamment bien exploitées. A désormais 4 tomes de la fin de cette nouvelle édition, on sent un peu que le meilleur de Ranma 1/2 est désormais sûrement derrière nous, mais cela n'empêche pas la comédie culte de Rumiko Takahashi d'être encore souvent très divertissante.
Avec ce nouvel opus, un constat déjà entrevu dans le tome précédent s'accentue, à savoir le fait que, par moments, l'inspiration de Rumiko Takahashi commence tout doucement à s'affaiblir. Cela se ressent notamment via certaines exploitations de personnages qui se renouvellent moins, en tête les moments avec Hinako (même si cette prof est toujours rigolote dans ses changements), via le nouveau venu Lucky (l'apprenti de Happosai) un peu trop redondant, ou encore via le fait qu'on n'a cette fois-ci que des arcs très courts d'un, deux ou trois chapitres. Cependant, même si certaines idées de base semblent au premier abord classique, il y a bien souvent chez la mangaka des instants qui font mouche, essentiellement grâce à quelques exploitations inédites de certains visages. Il y a bien sûr l'idée de rendre des cheveux au chauve Genma bien sûr, idée aussi simple sur le papier qu'efficace le temps de quelques pages. Mais on pense également au fait de voir la douce Kasumi devenir une petite démone à sa manière quand elle est possédée, ou aux nouvelles absurdités autour de Tatewaki qui se retrouve possédé par l'esprit d'un cerisier lui conférant une allure grotesque. Bref, c'est parfois moins inspiré, mais nombre de bonnes petites idées restent présentent pour toujours nous faire passer un bon moment... Cependant, s'il fallait retenir des choses plus sympathiques dans ce tome, elles seraient au nombre de deux !
Tout d'abord, l'arrivée de Kinnosuke Kashao, un rival de choix pour... Nabiki ?! Très couvent cantonnée à des rôles de second plan où elle fait montre de son appât du gain, la deuxième soeur d'Akane a enfin droit à ses quelques dizaines de pages à elle, où elle doit faire face à un roi de la dette qui va beaucoup mettre à l'épreuve sa radinerie, pour un résultat suffisamment enlevé.
Ensuite, une autre entrée en scène, et pas des moindres avec Akari Unryû, jeune fille passionnée par les cochons, et qui s'éprend donc forcément de notre cher Ryôga ! Même si la ficelle est grosse, on s'amusera assez de voir ce dernier ne plus savoir quoi faire entre Akane et Akari, voire jouer un peu sur les deux créneaux à la fois, mais on devine surtout ici que la mangaka ouvre déjà une possible porte de sortie sentimentale pour le "rival amoureux" de Ranma.
En somme, ce volume a quelques coups de mou, quelques légères pannes d'inspiration, mais il offre aussi son petit lot de moments assez forts ainsi que diverses petites idées suffisamment bien exploitées. A désormais 4 tomes de la fin de cette nouvelle édition, on sent un peu que le meilleur de Ranma 1/2 est désormais sûrement derrière nous, mais cela n'empêche pas la comédie culte de Rumiko Takahashi d'être encore souvent très divertissante.