Rainbow Vol.8 - Actualité manga
Rainbow Vol.8 - Manga

Rainbow Vol.8 : Critiques

Rainbow nisha rokubô no shichini

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 27 Avril 2010

Joe a toujours rêvé d'être un artiste, et aujourd'hui, la chance lui a enfin souri. Après avoir donné une représentation par intérim, le jeune chanteur a tapé dans l'œil d'une manager qui n'hésite pas à en faire s'en jouer. Mais le jeune homme l'utilise aussi, réciproquement, même si pour cela il doit s'éloigner de ses amis. Ces derniers comprendront-ils cette attitude ?

Le monde de la musique est ici représenté surtout par sa corruption, où les bandes rivales se disputent, chapeautées par les mafias qui dirigent le tout dans l'ombre. C'est ainsi que Joe va s'attirer l'intimité de son ancien groupe, qui se sent trahi et qui n'hésite pas à employer la manière forte. Ainsi, la pression monte autour de Joe, alors que les enjeux sont importants, avec sa première vraie scène, qui pourrait lui permettre de se faire connaître et de retrouver ceux qui lui sont chers. Comme pour l'histoire précédente avec Mario, George Abe nous offre un développement et une conclusion ne tournant ni au drame ni au grand happy end. Il y a alors beaucoup de justesse dans le déroulement des évènements, bien que parfois exagérés (pourquoi faut-il que ce monde soit rempli de psychopathes ?), et si notre groupe de héros arrive à se débattre, il ne peut pas gagner à tous les coups non plus !

Après Joe, passons à Kyabetsu, le colosse au cœur d'or, qui est le dernier de la bande à ne pas avoir trouvé sa voie. Etant influencé par le discours d'un yakuza, le voilà décidé à rentrer dans ce monde de l'ombre. Bien sûr, ses amis s'y opposent, car avec sa gentillesse légendaire, ce brave gars risque de ne pas y faire de vieux os. On les voit alors se démener pour trouver de vaines solutions... et le récit prend un tour burlesque, du jamais vu, ou presque, dans Rainbow ! Ainsi, la ronde des destins continue de tourner, et l'ambiance du titre s'en trouve à chaque fois bouleversée. Cependant, la lassitude ne nous guette-t-elle pas au bout du compte, avec une narration si redondante ? A suivre...


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs