Racaille blues Vol.33 : Critiques White riot

Alors qu'il poursuit sa scolarité, Maeda apprend que son père a été victime d'un accident de la route. Sans hésitation, il prend immédiatement un train pour Osaka, sa ville natale, afin de se rendre au chevet de son paternel. C'est avec surprise qu'il découvrira que le patriarche ne souffre en fait que de quelques blessures superficielles, et que sa vie n'a jamais été réellement en danger. Mais maintenant qu'il est à Osaka, notre héros va saisir l'opportunité de passer du temps avec sa famille, et notamment avec son jeune frère Iokoh.

Ce dernier a bien grandi, mais également beaucoup changé. Alors qu'il était avant un trouillard, Iokoh est désormais un fier lycéen adepte du karaté, qui marche sur les traces de son père et son frère question force ! Il ne se laissera donc pas impressionner lorsque deux énergumènes de son lycée le provoqueront alors qu'il se promène tranquillement avec Maeda.

Sans le savoir, en se défendant Iokoh va provoquer une suite d'évènements qui seront le moteur scénaristique de ce volume ! Après avoir corrigé les deux lycéens, Iokoh va devenir la cible de Kawashima, le nouveau leader des Kyokutoh, fraichement sorti de prison. Ce lascar est une véritable brute à la force surhumaine, capable de plier une pièce de monnaie à la force de deux doigts !

Très rapidement, Maeda va être tiraillé entre l'envie de protéger son frère et le devoir de le laisser régler ses problèmes seul, d'autant plus que Iokoh ne lui a pas demandé son aide. Finalement, notre héros choisira la première option et se mettra en tête d'affronter ce caïd. La seconde moitié du tome va d'ailleurs mettre doucement en place cet affrontement, qu'on découvrira dans le prochain opus.

Dans ce tome, Maeda effectue un retour aux sources en débarquant dans sa ville natale. On est ravi à l'idée d'assister à son duel, car son adversaire s'annonce aussi féroce que Kasai, l'un des quatre rois du ciel. Un bon volume !