Racaille blues Vol.27 : Critiques Black and blue

Le précédent opus était marqué par l'arrivée de Kasai, le dernier des quatre rois du ciel, qui a son quartier général à Ikebukuro. Après avoir vaincu Onizuka et Yakushiji, Kasai se met en tête d'affronter Maeda. Pour ce faire il envoie ses troupes sur Kichijoji afin de provoquer la bande de notre héros et créer une pagaille qui justifiera son intervention sur le territoire de Maeda.

Cependant, les choses ne se passent pas tout à fait comme prévu. Conscients de la force de Kasai, certains membres de la bande de Kichijoji essaient d'apaiser les choses en s'excusant platement... Assez surprenant, ce comportement tranche beaucoup avec la fierté qui était jusque là affichée par les lieutenants de Maeda.

Malgré cette attitude soumise, la situation va bien évidemment continuer de dégénérer tant et si bien que l'affrontement entre Kasai et Maeda apparaîtra vite comme inévitable.

En parallèle aux tensions entre Kichijoji et Ikebukuro, l'auteur va commencer à développer le personnage de Kasai en nous dévoilant quelques éléments de sa personnalité. Alors qu'on pensait qu'il n'était qu'une simple brute, Kasai est un lycéen plus complexe qu'il n'y paraît, et qui cache sans doute certaines fêlures que l'auteur nous révélera sans doute prochainement. En tout cas, on découvre que sa bande ne fait pas "front uni" derrière lui: il y a en effet certains électrons libres, comme Miyasaka. Ce dernier est le plus proche ami de Kasai, mais pourtant il souhaite la défaite de son camarade, car selon lui il est prisonnier de sa quête de puissance, qui se caractérise par une violence perpétuelle. Il espère donc que Maeda parviendra à le stopper.

C'est vers la fin du volume que le duel entre Maeda et Kasai débutera. D'entrée de jeu, le lecteur retiendra son souffle alors que ce "choc des titans" débutera. Très vite cependant, l'excitation va laisser place à une terrible stupeur...

Avec son scénario très rythmé, ce 27ème opus de Racaille Blues va briller par ses nombreuses scènes d'action. Cependant, il s'achève sur une note assez dramatique qui laisse le lecteur sans voix..