RH+ Vol.2 : Critiques

RH Plus

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 22 Septembre 2011

Second volume de la petite série de quatre tomes, RH + 2 suit globalement le schéma de son prédécesseur : ennui, ennui et ennui. Au milieu des clichés. Cet opus s’ancre d’avantage dans le passé des personnages, et plus particulièrement celui de Makoto. On découvre ce qu’il était avant de se faire recueillir par sa famille adoptive, et notamment la faim qui le hantait, en plus de la vie misérable qu’il menait. Bon, cela on a déjà du mal à le comprendre puisque le physique de Makoto est le même avant et après, et ce premier chapitre sans transition est amené un peu trop sèchement pour que l’on y rentre immédiatement. On revient ensuite dans le présent pour apprendre que la mère de Makoto et le prêtre qui l’avait sous sa garde sans réellement s’en occuper sont morts, sans doute pas d’une manière totalement naturelle. On rencontre alors le père du jeune homme, vampire lui aussi, qui vient récupérer son métis de fils pour vivre avec lui. Après tant d’années d’absence, logique. Cette partie n’est pas du tout émouvante, puisque le père de Makoto est un cliché ambulant sans aucun charisme réel, que le jeune garçon n’a aucune réflexion sur son meilleur ami qui prend peur et s’en va sans plus de profondeur ... Bref, c’est très superficiel et les sentiments que l’auteur tente de faire émerger nous laissent plutôt hermétique.

Elle jongle alors entre passé et présent, explorant aussi les débuts de Masakazu sans bien expliquer qui sont ses parents, ce qu’ils font ... en même temps qu’évoquer vaguement la rencontre de Kiyoi et Ageha. Tout ça dans un déluge un peu confus et précipité. Toutefois, la partie sur Makoto permet à l’auteur de ne pas tomber dans le schéma un chapitre une histoire, ce qui était particulièrement affreux dans le premier tome. Ici, elle s’en sort beaucoup mieux et si le fond n’est toujours pas travaillé, que les sentiments sont totalement absents de la narration et que le tout nous laisse de marbre, on constate néanmoins un progrès, qui au final n’était pas bien difficile à faire, il faut l’admettre. C’est donc avec un soupir que l’on referme ce second tome, comme résignés à connaitre le même sort par la suite : ennui et lassitude. Il n’y a pas pire qu’une histoire de vampires où ceux-ci sont tournés à la sauce bisounours avec un fond très mal exploité et un ton narratif des plus ennuyeux. Non, décidément cette série ne séduit pas et peut simplement se révéler par moments moins pire que ce que l’on craignait.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs