Que sa volonté soit faite Vol.23 - Actualité manga

Que sa volonté soit faite Vol.23 : Critiques

Kami Nomi zo Shiru Sekai

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 04 Mai 2016

L'âme en fuite qui occupait le corps d'Urara a pu être capturée, et le voilà a été levé sur les objectifs réels du grand-père Shiratori qui devrait désormais mettre fin à ses "travaux". Keima a à présent besoin que le camp soit rétabli, mais la mise en place de ses plans est contrariée par de nouveaux événements : pendant qu'il découvre certaines vérités sur les sphères et Dokurô, d'étranges et inquiétants événements se profilent à l'école primaire, où les filles ont enfermé tous les garçons pour se livrer à des conflits de popularité...

Le début de volume amène quelques informations intéressantes, expliquant pas mal de choses concernant Dokurô, l'utilité des sphères, et laissant deviner une complexification de la tâche de notre héros, qui doit veiller à ne pas trop influer sur ce qui doit à tout prix se dérouler dix ans plus tard... Mais il y a un mais : la façon très linéaire dont Tamiki Wakaki amène cet "instant révélations". Même si le mangaka parvient à garder une cohérence par rapport à ses précédents arcs et à évoquer de nouveaux ennemis encore plus puissants et se cachant derrière Vintage, il a du mal à narrer ces nouveaux éléments de façon réellement percutante... et c'est un peu le même problème concernant l'ouverture des nouveaux problèmes à l'école primaire, qui se fait de façon assez expéditive.

Quoi qu'il en soit, les nouveaux enjeux qui s'ouvrent s'annoncent plutôt prenants, dans la mesure où Keima va devoir faire face à une situation délicate au sein de l'école, et va retrouver en guise d'alliée une demoiselle que l'on appréciera grandement de retrouver : Tenri avec dix ans de moins, qui nous laisse voir qu'en dix ans elle n'a pas vraiment changé. Totalement repliée et timide, la fillette s'avère adorable et attachante, et sa présence ici trouve sans problème sa cohérence en plus de nous promettre des choses intéressantes dans la relation qu'elle construira avec notre héros.
A part ça... hé bien, malheureusement, pour l'instant on a vu plus passionnant dans la série que cette histoire de concours de popularité, qui cache évidemment un plan ennemi (un peu ridicule pour des démons, soit dit en passant...), et qui pour l'heure ne livre que des petites rivalités loin d'être passionnantes, entre un bref concours d'humour pas drôle (les gags du duo adverse ne bénéficiant pas d'une traduction très recherchée) ou un petit défilé de maillots de bain soporifiques et pas du meilleur goût. Il faut attendre l'apparition du personnage de Kaori, numéro 1 en popularité, pour que les choses se décantent un peu plus.

Dans tout ça, on regrette que l'auteur laisse complètement côté les événements qui viennent d'avoir lieu autour de Shiratori, et qu'il ne montre pas plus de choses de ce qui se passe dans le présent, puisque seul un chapitre mettant en scène les discrètes Shiori et Tsukiyo et balancé à la va-vite est là pour nous rappeler que dans le présent aussi des choses se passent. Par défaut, on s'amuse volontiers en lisant le face-à-face entre ces deux jeunes filles timides qui n'osent pas s'aborder, et de ce côté-là Tamiki Wakaki met joliment en scène ce bref moment.

Globalement, la lecture mêle donc un certain intérêt à un aspect plus poussif. Bien qu'intrigante, cette histoire au sein de l'école primaire connaît des débuts inégaux, mais annonce une suite qui devrait mieux décoller.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11.5 20
Note de la rédaction