Que sa volonté soit faite Vol.21 - Actualité manga

Que sa volonté soit faite Vol.21 : Critiques

Kami Nomi zo Shiru Sekai

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 19 Février 2016

En compagnie d'Elsy, Keima a été transporté dix ans en arrière, dans le corps de celui qu'il était à 7 ans. Il a retrouvé sa mère de l'époque, et s'apprête à revivre sa vie en primaire, mais ce qui l'occupe surtout est l'énigmatique mission que les Déesses lui ont confiée sans rien lui dire. Très vite, il trouve la trace d'une jeune fille suicidaire qu'il va tout faire pour sauver de la mort... mais qui est cette fille ? Pourquoi doit-il la sauver ? Et à quoi servent les sphères ?

La réponse à la première question semble se dessiner dans un début de tome où notre héros semble parvenir à amadouer l'étrange demoiselle suicidaire, la faisant venir chez lui en tant que "2ème petite soeur"... Situation plutôt amusante quand on voit que le "grand frère" est dans un corps de gamin de 7 ans, et que l'adolescente semble ignorer absolument tout des choses les plus simples de la vie comme tenir des baguettes ou aller aux toilettes... Ca ne vole pas très haut, mais le mystère autour de la jeune fille reste intrigant.

Pourtant, c'est une autre voie que le tome prend ensuite : Keima a beau avoir temporairement sauvé la jeune fille, il semble qu'il a encore quelque chose à accomplir dans le passé... Mais quoi ? Et pourquoi a-t-il été transporté précisément en cette période de juillet 10 ans auparavant ? Il finit par comprendre certains éléments de réponse, tandis que sa route croise celle d'une camarade de classe qui aura son importance : Urara Shiratori, fillette voulant jouer les adultes, les "ladies", et se montrant très hautaine au premier abord. Mais Keima comprend qu'il lui faut rencontrer le grand-père de celle-ci, un homme énigmatique réputé difficile à approcher. Et pour parvenir à ses fins, il lui faudra commencer par se rapprocher de la jeune Urara... pour un résultat qui peine à convaincre.
D'un côté, on sent que le récit suit bien son cours, et Tamiki Wakaki prend tout de même le temps d'apporter un minimum de background à la petite Urara, stéréotype de la fillette qui joue les adultes pour tenter d'oublier sa solitude. Mais ça reste très pauvre, car le mangaka préfère se perdre un peu trop dans des "rebondissements" étranges : à force de vouloir jouer les adultes et d'observer un Keima qui, rappelons-le, est un ado de 17 ans dans un corps de gosse de 7 ans, Urara montre de l'intérêt pour des choses qui ne sont pas de son âge, ce qui enclenche plusieurs situations de plus en plus... délicates, dirons-nous. Entre la lecture de magazine érotique ou le "jeu du docteur", il y a de quoi sourire un peu face à des petites frasques que certains ont sans doute déjà faites, ou, au contraire, ressentir un petit malaise dans cette situation où le mangaka en fait un poil trop...
En somme, des considérations qui paraîtront tantôt amusantes tantôt douteuses. Mais celles-ci laissent surtout sur l'impression que le récit s'égare un peu sur des choses inutiles, d'autant que pendant ce temps Elsy et la miss suicidaire repassent au second plan, et que ce qui se passe dans le présent est expédié. Sur ce dernier point, le danger que pourrait représenter la sécurité publique et l'importance de la protection du corps ado de Keima par les Déesses sont des éléments trop vite évoquées, et il faut attendre les deux derniers chapitres pour observer la protection de ce corps où l'esprit du Keima de 7 ans finit par se réveiller, pour un résultat vaguement amusant, mais peu inspiré pour l'instant.

Une nouvelle fois, donc, Que sa volonté soit faite nous laisse sur une impression divisée. D'un côté, l'auteur semble savoir où il va dans son nouvel arc, mais de l'autre il prend des chemins détournés et rallongés qui peinent régulièrement à convaincre. Le gros quota de sympathie qu'avait la série à ses débuts continue de s'estomper, Tamiki Wakaki peine à réellement rebondir... mais il n'est pas encore trop tard pour redresser la barre.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
10 20
Note de la rédaction