Que sa volonté soit faite Vol.1 - Actualité manga

Que sa volonté soit faite Vol.1 : Critiques

Kami Nomi zo Shiru Sekai

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 10 Mars 2011

Keima, jeune homme d'apparence banale, est, en réalité, le dieu de la drague. Aucune fille ne lui résiste, peu importe son caractère ! Enfin, ici on parle bien entendu des jeunes filles qui officient dans les jeux video. Parce que, dans la vrai vie, Keima il fait fuir ses camarades de classe comme la peste ! Néanmoins, cette existence peu ordinaire lui convient parfaitement bien. Seulement voila, au royaume des morts, lorsque l'on s'était mis en quête d'un bel apollon capable de faire chavirer les coeurs les plus insubmersibles afin de débusquer les esprits malfaisants qui y ont élu domicile, on avait pas tout compris au statut de notre héros. Du coup, voila Elsy, la petite démone envoyée sur Terre pour débusquer ces âmes en cavale, bien embêtée lorsqu'elle se rend compte que son nouveau partenaire est en réalité un loser de première lorsqu'il s'agit de draguer dans le monde réel ! Quoi qu'il en soit, il faudra faire avec ce qu'on a parce que, quand même, c'est la décapitation qui les attend si ils échouent...

A première vue, cette nouvelle acquisition de Kana n'avait pas de quoi bousculer les foules. Pourtant, force est de constater que ce premier volume se montre très agréable à suivre sans pour autant atteindre des sommets humoristiques et scénaristiques. Et cela, on le doit à plusieurs choses.

Tout d'abord, un dessin qui, s'il nous apparait comme fort simpliste dans un premier temps, s'imposera rapidement comme parfaitement bien adapté au style du récit. Les personnages sont mignons tout plein et, surtout, particulièrement expressifs. L'auteur n'hésite pas non plus à faire usage d'un rendu SD de temps en temps, ou encore de nous plonger dans les pensées farfelues de Keima à l'aide de cases très imagés. En outre, l'ensemble se veut très dynamique et le déroulement de l'action est toujours relativement simple à suivre tout en nous réservant ça et là quelques twists afin de pimenter quelque peu les choses.

Deuxième point fort de la série: son thème principal. Il faut bien avouer que, dans nos contrées, les jeux de dragues ne sont pas particulièrement populaires. Ils sont même pratiquement inexistants. Ce n'est pas du tout le cas au Japon et cela nous permet de nous plonger dans un univers que l'on ne connait pas forcément très bien. Tamiki Wakaki semble en tous cas bien décidé à utiliser toutes les ressources propres au genre au travers de ses histoires comme on peut déjà s'en apercevoir. Entre la jeune fille sportive et dynamique et la gosse de riche hautaine à souhait, il y a de grandes possibilités de diversités. A condition toutefois de ne pas trop faire durer les choses. Il n'empêche que cela permet aussi d'avoir droit à tout une ribambelle de protagonistes aux caractères très marqués et donc loin d'être fades. Au même titre que le personnage central du récit, soit dit en passant.

Jusqu'à présent, on est donc invité à suivre Keima et Elsy à le recherche d'un esprit en fuite et, une fois trouvé, le garçon doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour arracher un baiser à la fille chez qui il s'est réfugié et, ce, en se référant systématiquement à ses connaissances illimitées des héroïnes virtuelles. Dans ce premier volume on a droit à deux histoires de ce type en plus d'un chapitre qui s'attache à nous présenter le duo principal et de quelques passages plus déjantés à l'image de la toute fin du tome qui nous prouve juste comme il le fallait que Keima est quand même bien allumé. Jusqu'à présent, tout cela semble assez bien dosé et suffisamment comique. L'auteur n'essaye pas non plus du trop en faire niveau émotion ce qui n'est pas plus mal car ça ne correspondrait de toute manière vraiment pas à l'ambiance générale du titre.

Côté édition, c'est assez bon dans l'ensemble. On regrettera juste quelques tournures de phrases pas franchement réussies et une traduction en quelques occasions assez hasardeuse (une cravache qui est appelée fouet par exemple).

"J'entrevois... la fin !!"

Que sa volonté soit faite commence ainsi de bien belle manière et augure une suite qui devrait tenir la route à condition que l'auteur sache faire preuve d'assez d'imagination que pour ne pas (trop) se répéter. Pas encore hilarant mais bien délirant !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Shaedhen
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs