Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 05 Juin 2020
Ce 5e volume de Quand Takagi me taquine s'ouvre sur un premier chapitre d'une quinzaine de pages qui pourrait surprendre une partie de son lectorat, puisqu'il nous plonge plusieurs années plus tard, nous permettant de retrouver notre chère Takagi alors qu'elle est devenue une jeune adulte et a désormais une petite fille du nom de Chi. Tout en montrant, vis-à-vis de son enfant, qu'elle n'a rien perdu de son côté malicieux et taquin, la jeune femme se replonge dans ses pensées pour Nishikata, en observant une photos d'eux quand ils étaient encore à l'école... Mais notre lourdaud de héros, qu'est-il devenu dans tout ça ? Evidemment, on meurt d'envie d'imaginer qu'il n'est autre que l'heureux papa de la petite Chi, mais l'auteur se fait un plaisir de rester un peu flou voire de laisser envisager une réponse dramatique au vu de certaines phrases ambiguës de Takagi... Cela dit, la jeune femme ne serait-elle pas tout simplement en train, cette fois-ci, de nous taquiner nous lecteurs ? Une chose est sûre: ce petit chapitre est on ne peut plus plaisant pour ce qu'il nous laisse entrevoir de l'avenir de ces attachants personnages. Et au vu de la sortie japonaise de ce tome qui a eu lieu en février 2017, sans doute a-t-il été conçu pour permettre à Sôichirô Yamamoto de lancer dans son pays, en cette année 2017, son spin-off de Quand Takagi me taquine: Karakai Jouzu no (Moto) Takagi-san, où l'on retrouve justement Takagi adulte et sa fille Chi. Une suite que, forcément, on rêverait de voir aussi paraître en France...
Pour le reste, eh bien la recette de l'oeuvre ne change pas foncièrement dans ce volume, et se compose de différentes petites scènes d'un ou deux chapitres: une séance shopping où Nishikata finit par devoir aider Takagi à choisir son nouveau maillot après avoir encore perdu à un énième pari, un marathon où la jeune fille saura ruser comme il se doit pour briser la cadence du garçon et avoir le dessus sur lui, une dégustation de café où Nishikata tente désespérément de paraître mâture en vain sous les yeux amusés de Takagi, un "questionnaire à choix multiples" plutôt gênant, un typhon, des vidéos effrayantes... Chaque petite situation est bonne pour que Takagi taquine comme il se doit son nigaud adoré, et pour que Nishikata tente de contre-attaquer ou de prendre les devant en n'ayant jamais le dessus. Quand bien même il est parfois à deux doigts de réellement mettre la jeune fille dans l'embarras via certaines paroles pouvant être interprétées bien différemment !
Et ça reste là l'une des belles qualités de l'oeuvre: au-delà de l'amusement provoqué par les taquineries ou des habituelles qualités visuelles de l'oeuvre (décors immersifs et très présents, frimousses amusantes et adorables de Takagi, de Nishikata mais aussi des personnages secondaires...), on apprécie toujours en particulier ces petits instants ambigus où l'on peut entrevoir les vrais sentiments de la taquine demoiselle, ou même ceux d'un Nishikata plus immature sur certains points et n'ayant pas vraiment conscience de ce qu'il pense réellement de sa précieuse camarade. C'est aussi ça, le début de l'adolescence !
Il en résulte un volume particulièrement plaisant, pour une série restant tour à tour drôle, attendrissante, tout simplement agréable. Après 5 volumes, les taquineries de l'espiègle Takagi et les réaction de Nishikata ne lassent aucunement.
Pour le reste, eh bien la recette de l'oeuvre ne change pas foncièrement dans ce volume, et se compose de différentes petites scènes d'un ou deux chapitres: une séance shopping où Nishikata finit par devoir aider Takagi à choisir son nouveau maillot après avoir encore perdu à un énième pari, un marathon où la jeune fille saura ruser comme il se doit pour briser la cadence du garçon et avoir le dessus sur lui, une dégustation de café où Nishikata tente désespérément de paraître mâture en vain sous les yeux amusés de Takagi, un "questionnaire à choix multiples" plutôt gênant, un typhon, des vidéos effrayantes... Chaque petite situation est bonne pour que Takagi taquine comme il se doit son nigaud adoré, et pour que Nishikata tente de contre-attaquer ou de prendre les devant en n'ayant jamais le dessus. Quand bien même il est parfois à deux doigts de réellement mettre la jeune fille dans l'embarras via certaines paroles pouvant être interprétées bien différemment !
Et ça reste là l'une des belles qualités de l'oeuvre: au-delà de l'amusement provoqué par les taquineries ou des habituelles qualités visuelles de l'oeuvre (décors immersifs et très présents, frimousses amusantes et adorables de Takagi, de Nishikata mais aussi des personnages secondaires...), on apprécie toujours en particulier ces petits instants ambigus où l'on peut entrevoir les vrais sentiments de la taquine demoiselle, ou même ceux d'un Nishikata plus immature sur certains points et n'ayant pas vraiment conscience de ce qu'il pense réellement de sa précieuse camarade. C'est aussi ça, le début de l'adolescence !
Il en résulte un volume particulièrement plaisant, pour une série restant tour à tour drôle, attendrissante, tout simplement agréable. Après 5 volumes, les taquineries de l'espiègle Takagi et les réaction de Nishikata ne lassent aucunement.