Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 13 Juin 2013
Après les éprouvantes aventures qui ont conduit à l'arrestation du tueur cuisinier dans le précédent tome, nos amis vont prendre un peu de repos dans ce volume 13 composé essentiellement d'intermèdes, c'est à dire des petits chapitres qui ne s'inscrivent pas dans la trame principale de la série, mais qui ont tout de même leur importance... Il y aura ainsi cinq petites histoires dans cet opus, allant d'un à trois chapitres.
Peu de tension dans la première histoire, mais beaucoup d'humour puisqu'on va retrouver l'inspectrice Shima aux prises avec son commissaire, qui s'avère toujours aussi goujat et idiot. Nos auteurs s'amusent beaucoup à opposer ces deux personnages qui illustrent à la perfection la notion de conflit de génération, Shima incarnant une police dynamique, ambitieuse et qui sort des sentiers battus, tandis que le commissaire représente "la vieille école" avec son côté réactionnaire très marqué. Mais les lignes vont bouger dans ce chapitre qui va être marqué par l'entrée en scène du fils du commissaire, une petite frappe qui traine ses guêtres dans le secteur d'Eiji !
Deux autres chapitres, de loin les meilleurs de ce tome, vont s'intéresser à deux personnages secondaires, marginaux de leur état : Fukushima; l'otaku qui aime se cosplayer en policier et qu'on a déjà rencontré précédemment; et Gôro, un nouveau venu dont le plaisir secret est de photographier les culottes des filles... et qui va jeter son dévolu sur Emi.
Hilarants, ces deux chapitres nous montrent tout le talent qu'ont nos auteurs pour dépeindre des marginaux qui peinent à s'insérer dans une société où ils ne trouvent pas leur place. Entre répliques décalées et situations abracadabrantesques, tout est fait pour qu'on rie de bon coeur... et c'est effectivement ce qui va se passer !
Enfin, les deux dernières histoires vont mettre en exergue les liens qui unissent Eiji à sa famille et ses amis. Au menu, un peu de baston mais aussi beaucoup de bons sentiments, créant au passage une ambiance assez mièvre (surtout dans la dernière histoire avec le groupe de métal) qui risque d'en agacer certains.
C'est cruel pour nos auteurs mais je vais quand même l'écrire : De mon point de vue, ce manga atteint des sommets lorsqu'il met en scène de courtes histoires. La psychométrie s'efface alors au profit de l'humour, et c'est bel et bien dans ce dernier que nos auteurs excellent le plus !
Peu de tension dans la première histoire, mais beaucoup d'humour puisqu'on va retrouver l'inspectrice Shima aux prises avec son commissaire, qui s'avère toujours aussi goujat et idiot. Nos auteurs s'amusent beaucoup à opposer ces deux personnages qui illustrent à la perfection la notion de conflit de génération, Shima incarnant une police dynamique, ambitieuse et qui sort des sentiers battus, tandis que le commissaire représente "la vieille école" avec son côté réactionnaire très marqué. Mais les lignes vont bouger dans ce chapitre qui va être marqué par l'entrée en scène du fils du commissaire, une petite frappe qui traine ses guêtres dans le secteur d'Eiji !
Deux autres chapitres, de loin les meilleurs de ce tome, vont s'intéresser à deux personnages secondaires, marginaux de leur état : Fukushima; l'otaku qui aime se cosplayer en policier et qu'on a déjà rencontré précédemment; et Gôro, un nouveau venu dont le plaisir secret est de photographier les culottes des filles... et qui va jeter son dévolu sur Emi.
Hilarants, ces deux chapitres nous montrent tout le talent qu'ont nos auteurs pour dépeindre des marginaux qui peinent à s'insérer dans une société où ils ne trouvent pas leur place. Entre répliques décalées et situations abracadabrantesques, tout est fait pour qu'on rie de bon coeur... et c'est effectivement ce qui va se passer !
Enfin, les deux dernières histoires vont mettre en exergue les liens qui unissent Eiji à sa famille et ses amis. Au menu, un peu de baston mais aussi beaucoup de bons sentiments, créant au passage une ambiance assez mièvre (surtout dans la dernière histoire avec le groupe de métal) qui risque d'en agacer certains.
C'est cruel pour nos auteurs mais je vais quand même l'écrire : De mon point de vue, ce manga atteint des sommets lorsqu'il met en scène de courtes histoires. La psychométrie s'efface alors au profit de l'humour, et c'est bel et bien dans ce dernier que nos auteurs excellent le plus !
03/02/2006 