Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 04 Février 2021
Riku et les siens sont sur le point de franchir la dernière barrière pour retrouver leur liberté. Aussi, Tanaka a un plan astucieux pour permettre l'évasion tout en retardant l'invasion de Kidôin : Faire sauter l'alimentation générale. Un plan simple sur le papier et que Tanaka se charge d'accomplir... Mais en réalité plus complexe que ce qu'il n'y paraît, chose qu'Utsumi a parfaitement compris. Car le prix à payer pour honorer cette tactique n'est autre qu'une vie.
En incluant ce tome trente-six, il ne reste que trois volumes avant la fin de Prisonnier Riku. Forcément, l'intensité grandit tandis que nos héros sont sur le point d'accomplir l'impossible évasion, qui nécessite une stratégie des plus explosives dans sa phase finale. Un obstacle de plus donc, mais que Shinobu Seguchi traite avec toute la finesse dont il est capable de faire preuve. En parlant du sacrifice que doit honorer l'équipe de Riku, le mangaka apporte de nouveau une intensité dramatique palpable. L'humanité de l'écriture de l'artiste reste incomparable, notamment parce qu'il parvient à créer une vraie empathie chez Utsumi qui, comme notre jeune héros et les siens, ne doit pas trépasser aux yeux du lecteurs. Mais l'arc du personnage semblant se diriger vers un échange de sa vie contre son salut, l'interrogation reste grande pendant une bonne partie du début du tome, jusqu'à ce que l'auteur propose une résolution digne de sa série : Généreuse et pleine de compassion.
Une première moitié de tome qui traite habilement cet objectif donc, tandis que la seconde moitié aborde la confrontation inévitable avec Susumu Kenzaki, ce commandant en chef qui s'autoproclame figure maternelle de Kidôin. Un personnage hautement excentrique donc, ce qui lui confère une aura particulièrement monstrueuse. Il n'en faut pas tellement plus pour planter Kenzaki contre une menace redoutable, tandis que les prémices de l'affrontement contre ce derniers sont rythmés de situations sous tension et rebondissements. Ces derniers peuvent paraître faciles dans la forme et pourtant, Shinobu Seguchi parvient à leur donner du sens vis à vis des personnages, de Riku notamment.
Le tome, pour tous ces enjeux décisifs et finement exploités, se savoure donc à un rythme effréné. Plus que jamais, la crainte d'atteindre la dernière page du volume est forte et douloureuse, tant l'intensité présente pousse à une lecture continue de la fin du récit. Pourtant, dans la forme, le schéma est simple, mais c'est bien ce que l'auteur en fait, les messages qu'il distille et l'ambiance qu'il impose, qui rend l'ensemble particulièrement stupéfiant. Une fois ce volume 36 clôt, il ne restera donc que deux tomes avant la fin de la série. Et on le sait d'avance : Ces deux derniers volumes seront éprouvants. Après plus de 319 chapitres, Prisonnier Riku reste grisant et exaltant.
En incluant ce tome trente-six, il ne reste que trois volumes avant la fin de Prisonnier Riku. Forcément, l'intensité grandit tandis que nos héros sont sur le point d'accomplir l'impossible évasion, qui nécessite une stratégie des plus explosives dans sa phase finale. Un obstacle de plus donc, mais que Shinobu Seguchi traite avec toute la finesse dont il est capable de faire preuve. En parlant du sacrifice que doit honorer l'équipe de Riku, le mangaka apporte de nouveau une intensité dramatique palpable. L'humanité de l'écriture de l'artiste reste incomparable, notamment parce qu'il parvient à créer une vraie empathie chez Utsumi qui, comme notre jeune héros et les siens, ne doit pas trépasser aux yeux du lecteurs. Mais l'arc du personnage semblant se diriger vers un échange de sa vie contre son salut, l'interrogation reste grande pendant une bonne partie du début du tome, jusqu'à ce que l'auteur propose une résolution digne de sa série : Généreuse et pleine de compassion.
Une première moitié de tome qui traite habilement cet objectif donc, tandis que la seconde moitié aborde la confrontation inévitable avec Susumu Kenzaki, ce commandant en chef qui s'autoproclame figure maternelle de Kidôin. Un personnage hautement excentrique donc, ce qui lui confère une aura particulièrement monstrueuse. Il n'en faut pas tellement plus pour planter Kenzaki contre une menace redoutable, tandis que les prémices de l'affrontement contre ce derniers sont rythmés de situations sous tension et rebondissements. Ces derniers peuvent paraître faciles dans la forme et pourtant, Shinobu Seguchi parvient à leur donner du sens vis à vis des personnages, de Riku notamment.
Le tome, pour tous ces enjeux décisifs et finement exploités, se savoure donc à un rythme effréné. Plus que jamais, la crainte d'atteindre la dernière page du volume est forte et douloureuse, tant l'intensité présente pousse à une lecture continue de la fin du récit. Pourtant, dans la forme, le schéma est simple, mais c'est bien ce que l'auteur en fait, les messages qu'il distille et l'ambiance qu'il impose, qui rend l'ensemble particulièrement stupéfiant. Une fois ce volume 36 clôt, il ne restera donc que deux tomes avant la fin de la série. Et on le sait d'avance : Ces deux derniers volumes seront éprouvants. Après plus de 319 chapitres, Prisonnier Riku reste grisant et exaltant.
08/07/2021 