Prison School Vol.7 : Critiques

Le plan ODC semble être un succès pour le Conseil Clandestin, et le renvoi des cinq compères est imminent. Sur le temps qu’il leur reste, le groupe décide de collecter des preuves de leur innocence et d’accéder aux ordinateurs du bureau pour restaurer les mails qui ont permis au Conseil d’élaborer leur plan. Alors que Gakuto entame la procédure, les quatre autres garçons font diversion et provoquent Meiko dans une partie de bras de fer…

La partie sur le plan ODC se rapproche inéluctablement de sa conclusion et les rebondissements s’enchaînent sans répit dans ce septième volet où l’espoir et la désillusion se succèdent pour nos cinq héros. Tour à tour, chacun des deux camps se renvoient la balle et parvient à déjouer l’adversaire pour faire briller sa cause, aboutissant à un volume où tout va à cent à l’heure telle une bonne série à suspense… le loufoque d’Akira Hiramoto en plus.

Car évidemment, rien n’est à prendre au premier degré ici, que ce soit dans la partie de bras de fer où Meiko se retrouve déconcentrée par le poil de téton d’André, la folie naissance chez Gakuto où la théorie de l’évolution improvisée par Kiyoshi pour s’attirer les faveurs du proviseur. Et de la même manière que l’intensité monte de plusieurs crans au fil des chapitres, l’absurdité atteint des sommets et va de pair avec le climax de cet arc, oscillant entre la débilité pure et simple et un héroïsme décalé saisissant d’inventivité. A ce rythme, on est en droit de croire que le grand final du plan ODC sera un moment inégalé dans la série, et seul le prochain volet pourra répondre honnêtement à nos interrogations. Alors, si ce volume sept s’achève encore sur un grand suspense, il est aussi la cause d’hilarité chez le lecteur qui se trouve facilement décontenancé par les gags qui se présentent sous ses yeux, et notamment la « nouvelle théorie de l’évolution » qui est une preuve de génie pur et simple de la part du mangaka.

Finalement, Meiko est la seule du Conseil Clandestin à être mise en avant et à représenter un danger pour les héros. Néanmoins, au fil des pages, c’est bien le cas de Hana qui triple d’importance puisque celle-ci parvient progressivement à se souvenir de l’incident le plus dramatique qu’elle a vécu avec Kiyoshi. Une vendetta s’annonce alors et rien que ça promet de rendre la plus palpitante.

C’est donc une montée en puissance du plan ODC qui caractérise ce nouveau volume, surprenant par ses rebondissements et désopilant pour l’absurde qu’il présente. Après tant de volumes, l’inventivité de la série est toujours là et la suite ne semble pas vouloir arrêter la cadence… tant mieux !