Prison School Vol.4 - Actualité manga
Prison School Vol.4 - Manga

Prison School Vol.4 : Critiques

Kangoku Gakuen

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 29 Juin 2015

La situation ne pouvait pas être plus mauvaise pour Kiyoshi. Chiyo le prend pour un détraqué sexuel, son évasion temporaire est découverte par le Conseil Clandestin, et ses acolytes lui tournent le dos pour avoir été cachés d’un tel secret, y compris Gakuto qui a pourtant obtenu ses figurines tant convoitées ! Tout va mal pour les cinq jeunes hommes, et c’est ce moment que choisit le Conseil Clandestin pour les chasser une bonne fois pour toutes…

Pour la fin de son premier arc, Prison School gagne temporairement en sérieux. Ainsi, l’heure est grave et Kiyoshi est menacé d’expulsion. Tout va au plus mal pour le jeune homme qui n’a plus rien à gagner dans un tel établissement. Alors, l’intrigue enchaîne les retournements de situation pas si invraisemblables que ça pour chambouler la situation, et c’est un passage plus sérieux et s’orientant davantage sur la relation entre Kiyoshi et Chiyo qui nous est proposé. Et paradoxe total, Prison School, qui est à la base un titre barré au possible, apporte plus de crédibilité à l’histoire que n’importe quelle comédie sentimentale lambda en coupant court aux quiproquos, si grotesques que les personnages ne peuvent que faire preuve de bon sens face à eux. C’est donc sur cette note surprenante, mais pas inintéressante puisqu’elle change le ton global de la série, que ce premier arc scénaristique s’achève tandis que le second démarre aussitôt.

Le reste du tome revient donc sur des délires bien graveleux comme on les aime, en trouvant un nouveau prétexte pour mettre des bâtons dans les roues des cinq codétenus. Le Conseil Clandestin, bien décidé à expulser les cinq jeunes hommes, redoublent alors d’efforts pour les faire craquer, on se doute alors que ce sont des situations hautement improbables qui en découlent. L’ambiance faussement grave à base de complots et sacrifices héroïques est donc de retour, le tome devenant naturellement hilarant dans sa seconde moitié. Le plus surprenant reste l’inventivité d’Akira Hiramoto pour présenter des situations tellement vulgaires qu’on ne peut qu’en rire, et qu’il est bien difficile de prendre au sérieux les cochonneries de Meiko.

Prison School s’octroie donc un petit changement d’ambiance sur la fin de son premier arc, revenant ensuite aux standards de la série pour le plus grand bonheur du lecteur, admiratif devant l’imagination sans limites du mangaka. Autant dire que cet OVNI qu’est Prison School risque de nous marquer encore bien longtemps.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs