Prison School Vol.2 - Actualité manga
Prison School Vol.2 - Manga

Prison School Vol.2 : Critiques

Kangoku Gakuen

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 08 Décembre 2014

Kiyoshi est détenu « prisonnier » du lycée, au même titre de ses quatre congénères masculins, pour avoir espionné les demoiselles dans les douches. Tout cela est loin de tomber à pic étant donné que son rendez-vous avec Chiyo pour le match de sumo approche à grands pas. Mettant au point un moyen d’évasion, Kiyoshi va se trouver un allié de choix : Gakuto.


Après un premier tome aussi drôle que déstabilisant, Prison School remet le couvert et maintenant que la phase d’introduction à cet univers décalé est close, le premier arc scénaristique éclot de plus belle. Cessant de nous présenter les différents aspects de l’établissement, cette suite met l’accent sur le plan de Kiyoshi, celui de s’évader du lycée le temps de quelques heures pour retrouver celle qu’il aime et assister à un match de sumo. Et après avoir découvert l’effroyable et sadique Meiko, mais aussi la faussement douce et violente Hana, celui qui semble être le héros de l’œuvre se fait un allié qui n’est autre que la tête pensante de la petite troupe de mâles : Gakuto. Et précisément, ce volume se concentre sur ces quelques individus pour nous offrir des séquences mémorables, une sorte de Prison Break au pays de l’humour et de l’absurde.77Pour cela, ce volet surfe sur des éléments narratifs déjà usés dans le tome précédent. Ainsi, nous connaissons les tempéraments de Meiko et Hana, grands cauchemars de ces quelques camarades. Au premier abord, l’utilisation des deux demoiselles renvoie à du running-gag tant leurs interventions ne diffèrent jamais énormément et l’enjeu principal est de mettre à mal Kiyoshi ou Gakuto, quand il ne s’agit pas de jouer avec la plastique démesurée de la vice-présidente du conseil clandestin. Mais cette fois, les deux jeunes hommes reprennent du poil de la bête et parviennent à utiliser leurs « supérieurs » à leur avantage, de quoi générer des séquences farfelues et amusantes.


Puis nous avons le proviseur, ce leader d’établissement à l’allure faussement charismatique grâce à sa moustache à la Tom Selek et sa passion pour les culs de femmes d’origine sud-américaine dont il garde une collection de photographie. Mais le chef d’école veut se racheter une fierté auprès de sa fille qui a découvert cette passion gênante, motif le poussant à se débarrasser de ses clichés… Voici toute l’absurdité du personnage parfaitement représentée par la page de présentation des principales figures du tome qui n’hésite pas à montrer l’homme arborant fièrement une pose « cool » tout en explicitant sa passion pour les postérieurs d’Amérique latine. Nous avons là tout l’absurde de Prison School qui détourne complètement le modèle qui père cherchant à se rependre, ce qui ne manquera pas d’avoir des incidences pour le moins néfastes sur le quotidien de Kiyoshi.


Le non-sens reste le maître mot du manga, une combinaison merveilleuse avec la capacité d’Akira Hiramoto à n’avoir aucun tabou. Ceux qui ont lu le volet le savent, la scène de la douche ne nous épargne rien et s’avère hilarante. Et pour les plus coquins des lecteurs, comment rester sérieux en observant Meiko dont la culotte s’enfonce dans son vagin alors qu’elle s’adonne à ses flexions matinales ? C’est souvent par le biais du fan service que le mangaka rend son récit absurde et exagéré, et c’est d’ailleurs pour ces raisons qu’il nous est impossible de prendre Prison School au sérieux et qu’on rit à chaque chapitre. Tout est absurde, rien n’est sérieux… On se demande bien quelles limites l’auteur va se fixer… s’il en a !


Après un premier tome drôle et déroutant par sa bizarrerie, ce second volume confirme toutes les ambitions de Prison School, à savoir une comédie scolaire jouant à fond sur le ridicule et le fan service exubérant. La recette fonctionne extrêmement bien, et on comprend d’ores et déjà pourquoi le titre fait un tabac au pays du soleil levant. Kiyoshi parviendra-t-il, maintenant, à mettre son plan à exécution malgré l’ultime obstacle qui se dresse face à lui ? On a hâte de voir les débilités que le mangaka nous prépare pour répondre à cette interrogation.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs