Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 01 Décembre 2017
Rien ne va du côté de Kiyoshi ! Soumis à l'autorité de Mari avec laquelle il est enfermé, sans oublier Meiko, il doit désormais réfléchir à un plan d'évasion. Heureusement, quelques moyens de communication avec Gakuto s'offrent à lui. Mais avec des amis aussi demeurés, autant dire que la mise en place du plan ne sera pas aussi simple que prévu, et un certain quiproquo avec Chiyo va venir compliquer les choses...
L'arc en cours de Prison School se poursuit et avec ce tome, la série a définitivement renoué avec le sens de son titre. Kiyoshi de nouveau incarcéré, un stratagème pour une évasion avec Mari et Meiko doit être mis au point. L'originalité ici vient donc surtout des enjeux portés par les membres du conseil clandestin, déterminé à mettre en déroute le conseil des élèves.
Pourtant, rien de très surprenant dans la première moitié du tome qui propose du Prison School comme on le connait bien : drôle, absurde, et aguicheur à souhait. Akira Hiramoto poursuit alors dans son enchaînement de situations coquines, toujours dépeintes avec humour et débilité, tandis que le scénario progresse à bon rythme avec la mise au point du plan d'évasion. C'est peut-être là que la première partie du tome se révèle la plus réussie, la préparation du plan passant par un véritable jeu de téléphone arabe entre Kiyoshi et les siens. On ne retiendra donc pas tant les quiproquos vis-à-vis de Chiyo, très classiques, mais on rira volontiers devant la débilité des camarades de Kiyoshi, et l'absurdité qui règne durant tout le passage autour de la fusée, sans oublier un André littéralement possédé et agissant n'importe comment. C'est crétin, c'est débile, mais ça fonctionne !
En guise de deuxième partie, le volume va proposer un retournement de situation assez inattendu et qui pourra éventuellement donner plus de relief à Chiyo sur le long terme. A partir de là, le rythme de la lecture s'accélère, la préparation de l'évasion est narrée de manière plus sérieuse, et l'intensité viendra de la manière de calmer les doutes des membres du conseil des élèves, notamment Risa qui s'avère très suspicieuse. Bien sûr, cela donne lieu à des séquences à l'humour bien graveleux comme on l'aime, à base de nichons et d'érections, mais toujours dépeint avec un ton faussement sérieux propre à la série et, par conséquent, très drôle. Encore une fois, l'adaptation française de Florent Gorges fait des miracles, ce dernier exploitant toute la richesse de notre belle langue pour redoubler d'inventivité sur les échanges et différents jeux de mots.
La fin de tome se révèle elle aussi surprenante, à sa manière, par l'évolution de Chiyo. Pour le coup, le personnage prend davantage de couleur. Derrière ce chamboulement de la demoiselle, qui n'aura jamais été aussi sensuelle, on notera quelques bonnes idées comme le développement de ses liens avec sa sœur, ce qui permet indirectement d'approfondir Mari. Reste à voir où tout ce traitement débouchera, mais voir que l'auteur n'oublie pas de traiter ses personnages reste plaisant.
Demeure alors un tome assez classique, maintenant qu'on est largement habitués à la tonalité de la série, mais qui réserve son lot de séquences réussies et de moments bien drôles. Finalement, les lacunes de ce quatorzième opus viennent du rythme plus lent de la première moitié de volume, mais aussi de la quatrième de couverture qui vient littéralement dévoiler un rebondissement phare du tome, qui a pourtant lieu vers sa moitié. Dommage que le plaisir de découverte soit gâché pour ceux qui liront le synopsis avant lecture...
L'arc en cours de Prison School se poursuit et avec ce tome, la série a définitivement renoué avec le sens de son titre. Kiyoshi de nouveau incarcéré, un stratagème pour une évasion avec Mari et Meiko doit être mis au point. L'originalité ici vient donc surtout des enjeux portés par les membres du conseil clandestin, déterminé à mettre en déroute le conseil des élèves.
Pourtant, rien de très surprenant dans la première moitié du tome qui propose du Prison School comme on le connait bien : drôle, absurde, et aguicheur à souhait. Akira Hiramoto poursuit alors dans son enchaînement de situations coquines, toujours dépeintes avec humour et débilité, tandis que le scénario progresse à bon rythme avec la mise au point du plan d'évasion. C'est peut-être là que la première partie du tome se révèle la plus réussie, la préparation du plan passant par un véritable jeu de téléphone arabe entre Kiyoshi et les siens. On ne retiendra donc pas tant les quiproquos vis-à-vis de Chiyo, très classiques, mais on rira volontiers devant la débilité des camarades de Kiyoshi, et l'absurdité qui règne durant tout le passage autour de la fusée, sans oublier un André littéralement possédé et agissant n'importe comment. C'est crétin, c'est débile, mais ça fonctionne !
En guise de deuxième partie, le volume va proposer un retournement de situation assez inattendu et qui pourra éventuellement donner plus de relief à Chiyo sur le long terme. A partir de là, le rythme de la lecture s'accélère, la préparation de l'évasion est narrée de manière plus sérieuse, et l'intensité viendra de la manière de calmer les doutes des membres du conseil des élèves, notamment Risa qui s'avère très suspicieuse. Bien sûr, cela donne lieu à des séquences à l'humour bien graveleux comme on l'aime, à base de nichons et d'érections, mais toujours dépeint avec un ton faussement sérieux propre à la série et, par conséquent, très drôle. Encore une fois, l'adaptation française de Florent Gorges fait des miracles, ce dernier exploitant toute la richesse de notre belle langue pour redoubler d'inventivité sur les échanges et différents jeux de mots.
La fin de tome se révèle elle aussi surprenante, à sa manière, par l'évolution de Chiyo. Pour le coup, le personnage prend davantage de couleur. Derrière ce chamboulement de la demoiselle, qui n'aura jamais été aussi sensuelle, on notera quelques bonnes idées comme le développement de ses liens avec sa sœur, ce qui permet indirectement d'approfondir Mari. Reste à voir où tout ce traitement débouchera, mais voir que l'auteur n'oublie pas de traiter ses personnages reste plaisant.
Demeure alors un tome assez classique, maintenant qu'on est largement habitués à la tonalité de la série, mais qui réserve son lot de séquences réussies et de moments bien drôles. Finalement, les lacunes de ce quatorzième opus viennent du rythme plus lent de la première moitié de volume, mais aussi de la quatrième de couverture qui vient littéralement dévoiler un rebondissement phare du tome, qui a pourtant lieu vers sa moitié. Dommage que le plaisir de découverte soit gâché pour ceux qui liront le synopsis avant lecture...
23/06/2021 