Prison School Vol.21 - Actualité manga
Prison School Vol.21 - Manga

Prison School Vol.21 : Critiques

Kangoku Gakuen

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 20 Août 2019

Tandis que le proviseur fait face à une menace grandissante et que la vérité sur sa nouvelle amante est dévoilée, le Conseil Clandestin s'apprête à livrer son ultime bataille contre le Conseil des Élèves. Seulement, les fourmis de Jô lui prédisent la défaite de leur camp. Aidé par les garçons, le Conseil Clandestin doit tout faire pour y remédier...

Akira Hiramoto met son temps, mais il semble se diriger enfin vers une conclusion dans la rivalité entre les deux Conseils du lycée. Ainsi, la confrontation finale (a priori) va prendre la forme de la traditionnelle épreuve des poteaux. Évidemment, comment c'est le cas depuis le début de la série, rien ne va être simple, et l'auteur va inclure une grande intensité à base de zizi au garde à vous et de pelotage de nichons !

Après quelques volumes plus mous, on assiste enfin à un retour du charme des débuts de la série, à savoir un intensité aussi vulgaire qu'hilarante, à laquelle on est tentés de croire à bien des reprises. Akira Hiramoto apporte quelques petits rebondissements aussi débiles que bien sentis, que ce soit en ce qui concerne Meiko que le sacrifice que va devoir faire Kiyoshi pour espérer apporter la victoire à son camp. Reste une petite adversité qui, dans l'adaptation, est un peu plus bancale car un poil dégradante, mais c'est sans compte l’exagération permanente dans laquelle baigne Prison School depuis ses débuts.

En somme, l'auteur fait tout pour rendre son volume captivant à sa manière, et drôle dans son déroulement. L'épreuve des poteaux se savoure sans réel déplaisir, et le tome se paie le luxe d'un cliffhanger qui nous fera attendre le prochain opus avec une certaine curiosité. Et ça, ça n'était pas arrivé depuis un certain temps.

En parallèle, le mangaka nous dépeint encore et toujours les péripéties absurdes du proviseur. C'est volontairement débile et ça fait rire à quelques occasions, mais on ne voit toujours pas où il veut en venir avec cette intrigue parallèle. Si on s'attend à ce que tout ce cirque rejoigne de manière loufoque l'intrigue principale, on peut aussi s'attendre à ce que, justement, l'aventure du proviseur n'ait aucun sens jusqu'au bout. Il faut admettre que ça collerait bien au personnage.

Un vingt-et-unième globalement plaisant et divertissant donc, qui renoue avec l'intensité grossière prenante des débuts. Reste qu'après plus de 20 tomes, on commence à sentir que Prison School tire un peu sur la longueur. Il reste pourtant encore sept tomes avant la conclusion, et on se demande comment Akira Hiramoto a pu meubler sa série jusque-là. Ce n'est pas vide, mais on sent une inspiration de moins en moins présente.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs