Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 06 Mai 2019
La rivalité entre le Conseil Clandestin et le Conseil des Elèves s'intensifie. Un défi oppose les deux camps avec un enjeu de taille : Si le club de Mari perd, cette dernière devra danser en publique, dans sa tenue préférée. Hana le sait bien, la président du Conseil Clandestin a des goûts vestimentaires plus que douteux, si bien qu'une telle humiliation enterrerait à jamais l'image du club. Han doit alors assurer la victoire sur la course d'endurance. Mais, petit problème, elle et Kiyoshi ont interverti par inadvertance leurs vêtements, si bien que la tenue de Hana, si inconfortable, la gêne plus qu'autre chose. Tous deux vont devoir mettre au point une brillante astuce pour pouvoir échanger leurs tenues au cours de l'épreuve...
Prison School a beau avoir eu des débuts excellents grâce à un humour décapant, il faut reconnaître que les derniers volumes furent moins marquants, Akira Hiramoto ayant montré des limites dans son inspiration, sans compter une intrigue qui peine à progresser. Ce 20e tome, qui franchi un nouveau cap symbolique dans la série, est totalement dans cette veine : on s'amuse à certains moment, on suit le tout car on est attachés aux personnages, mais le volume n'a pas la saveur d'autrefois.
Pourtant, son démarrage est particulièrement prenant, la situation absurde dans laquelle Hana et Kiyoshi sont fourrés étant traité avec une intensité hilarante. Il faut dire que le binôme fait partie de ce qui fonctionne le mieux dans Prison School, ce parce que leurs interactions, aussi loufoques soient elles, parviennent à raconter quelque chose et toujours faire progresser la relation entre les deux personnages. Ce début de tome, il est à l'image des premiers pas de la série, de par son rythme et son équilibre efficace entre toutes les facettes du titre.
Néanmoins, sans être totalement assommante non plus, la suite revient dans une certaine routine qu'on ne connait que trop, actuellement, dans la série. Si les échanges entre personnages nous font esquisser quelques sourires et si certaines bonnes idées de gags surviennent, on ressent un certain manque d'idée pour entretenir la flamme de l'absurdité de la série. La faute aussi à des morceaux de l'intrigue qui s'éternisent pour pas grand chose, à commencer la fameuse double personnalité de Meiko. L'idée était efficace au début, mais peut-être serait-il temps de passer à autre chose. Et dans cette même veine, comment réellement apprécier les déboires du proviseur qui arrivent toujours comme un pet dans le volume ? Le rythme se retrouve parfois cassé par ce jonglage entre les intrigues, sachant que celle du proviseur n'apporte toujours rien. On espère tout de même que le mangaka nous surprendra en reliant les deux scénarios de manière totalement ahurissante, ce qui nous donnerait un tout autre regard sur les événements actuels.
Prison School a beau avoir eu des débuts excellents grâce à un humour décapant, il faut reconnaître que les derniers volumes furent moins marquants, Akira Hiramoto ayant montré des limites dans son inspiration, sans compter une intrigue qui peine à progresser. Ce 20e tome, qui franchi un nouveau cap symbolique dans la série, est totalement dans cette veine : on s'amuse à certains moment, on suit le tout car on est attachés aux personnages, mais le volume n'a pas la saveur d'autrefois.
Pourtant, son démarrage est particulièrement prenant, la situation absurde dans laquelle Hana et Kiyoshi sont fourrés étant traité avec une intensité hilarante. Il faut dire que le binôme fait partie de ce qui fonctionne le mieux dans Prison School, ce parce que leurs interactions, aussi loufoques soient elles, parviennent à raconter quelque chose et toujours faire progresser la relation entre les deux personnages. Ce début de tome, il est à l'image des premiers pas de la série, de par son rythme et son équilibre efficace entre toutes les facettes du titre.
Néanmoins, sans être totalement assommante non plus, la suite revient dans une certaine routine qu'on ne connait que trop, actuellement, dans la série. Si les échanges entre personnages nous font esquisser quelques sourires et si certaines bonnes idées de gags surviennent, on ressent un certain manque d'idée pour entretenir la flamme de l'absurdité de la série. La faute aussi à des morceaux de l'intrigue qui s'éternisent pour pas grand chose, à commencer la fameuse double personnalité de Meiko. L'idée était efficace au début, mais peut-être serait-il temps de passer à autre chose. Et dans cette même veine, comment réellement apprécier les déboires du proviseur qui arrivent toujours comme un pet dans le volume ? Le rythme se retrouve parfois cassé par ce jonglage entre les intrigues, sachant que celle du proviseur n'apporte toujours rien. On espère tout de même que le mangaka nous surprendra en reliant les deux scénarios de manière totalement ahurissante, ce qui nous donnerait un tout autre regard sur les événements actuels.
Un vingtième tome divertissant, amusant parfois, avec quelques bonnes idées ci et là, mais qui ne parviennent pas à entretenir toute la fougue que l'on avait, autrefois, pour Prison School. Si la série reste agréable à lire, elle donne bien trop l'intention de tourner maintenant en rond. Sachant qu'il reste 8 tomes avant la conclusion de la série, on espère qu'Akira Hiramoto a su trouvé un sursaut d'inspiration que ces derniers opus.