Prison School Vol.19 - Actualité manga
Prison School Vol.19 - Manga

Prison School Vol.19 : Critiques

Kangoku Gakuen

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 30 Janvier 2019

C'est par un déluge de pisse sur Kiyoshi que Hana a pris sa revanche... avant d'embrasser le garçon. Ce dernier est perdu... comment se relever après une telle épreuve ? Malgré ses tourments, il doit participer à la compétition sportive face au Conseil des Élèves qui bénéficie d'une arme redoutable : Risa, qui a totalement dominé André.

Particulièrement intense, le 18e volume amenait l'aboutissement d'un scénario du manga, celui de la revanche de Hana sir Kiyoshi. La conclusion, étonnante, laissait entrevoir une évolution entre les deux personnages, ce que cette suite tente d'aborder avec son décalage naturel. Alors, le salut de Kiyoshi est amené de manière totalement hilarante, là où sa relation nouvelle avec Hana manque encore un peu de piquant. On sent qu'Akira Hiramoto cherche à amener quelque chose dans le duo, tout en créant des rapports à base de situations bien saugrenues, mais ça manque encore un peu d’aplomb par rapport à ce que Prison School nous proposait jusqu'à présent.

Et c'est globalement ce qui se ressent dans l'entièreté du volume. Ce 19e tome est fun et drôle à certains moments, présentant une compétition sportive garnie du loufoque absurde habituel de la série, mais ne provoque pas l'hilarité. Le mangaka tente pourtant d'amener certaines choses pour ne pas tomber dans la routine, l'essai pour ramener l'ancienne Meiko, par exemple. L'humour grotesque continue d'amuser, sans soucis, mais peut-être que l'auteur commence à manquer d'imagination pour nous surprendre et provoquer l'hilarité du lecteur. La petite déception vient aussi du côté du proviseur qui, après des péripéties tordantes tant elles n'ont aucun sens, n'a qu'une place de figurant dans ce tome. Sur quoi aboutira son arc narratif ? On espère que les volumes à venir nous donneront des réponses convaincantes. Ceci dit, la traduction de Florent Gorges pour adapter son parler reste une merveille inventivité littéraire !

On notera toutefois une légère évolution du personnage de Risa, toujours très présent mais qui manque encore un chouïa d'envergure. Un petit flashback, représenté par la couverture, aide à comprendre le personnage qui se révèle un peu plus attachant mais qui mériterait de briller autrement que par un clin d’œil à Devilman (et non à Claymore ou Berserk, n'est-ce pas Soleil?). Néanmoins, puisqu'on parle de flashback, la chute du tome autour du secret de Mari se révèle réussie et assez drôle, donnant une toute autre image du personnage apparu jusqu'ici de plus en plus sensuel. Un sacré enjeu pour la suite, donc, car il ne faudrait pas que la président du Conseil Clandestin se couvre de ridicule !

Il y a donc bien quelques fulgurances dans ce tome et un certain potentiel pour la suite, mais on commence à sentir que la série tourne un peu en rond. Il reste pourtant 9 tomes avant la fin de Prison School, on croise alors les doigts pour que l'auteur retrouve son inspiration des débuts.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs