Princesse et la Bête (la) Vol.6 - Manga

Princesse et la Bête (la) Vol.6 : Critiques

Niehime to Kemono no Oh

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 20 Juin 2019

La fête de la fondation du pays d'Ormalg a bien failli tourner à la catastrophe, mais grâce à une idée de Salifie qui a en plus gagné du temps, l'intervention du Roi auprès du peuple peut avoir lieu quasiment sans encombre, même si ce dernier n'a pas la traditionnelle armure d'Ormalg. Mais à la place, il a des paroles profondes à adresse à ses sujets concernant son désir d'ouvrir le pays sur l'avenir, et nul doute qu'en filigranes ces paroles s'adressent aussi à sa chère Salifie... Ce petit passage est donc plutôt intéressant et assez bien mené, surtout dans la mesure où il met encore bien en avant la présence de Salifie auprès de Léo et le lien fort qui unit ces deux-là, qui paraissent toujours plus proches, toujours plus indispensables l'un à l'autre.

Tout ceci se fait sous les yeux d'Anubis, le chancelier semblant commencer très légèrement à changer... mais vraiment très légèrement, car même s'il choisit de modifier la nature des épreuves imposées à Salifie, il continue de lui imposer des choses visant à largement la mettre à l'épreuve. Seulement, cette fois-ci, c'est une étape encore plus importante qui se dresse pour notre jeune héroïne, désormais reconnue "reine de substitution". Ses tâches seront désormais simple: elle devra prendre soin d'accomplir tout ce qu'il faut auprès de Léo comme si elle était une vraie reine, et on se doute qu'il y aura beaucoup de responsabilités.

Pour cette deuxième partie des épreuves, Salifie doit donc commencer par se rendre avec Léo jusqu'au pays de Sable, pour y apporter une bénédiction auprès du prince nouveau-né... Mais comment faire quand on est une humaine détestée par les démons, et que la reine Kalula fait tout pour que son nourrisson Kalkara n'obtienne pas cette fameuse bénédiction de la part des "horribles" maison de Salifie ? Yu Tomofuji va plutôt vite pour poser le contexte de la famille royale de Sable, entre un Roi n'ayant pas forcément le regard qu'il faut, une Reine accordant toute son attention à son fils au point de négliger le reste... On entrevoit quand même un climat assez tendu au sein de cette famille, mais l'essentiel passe à travers la jeune Tetra, 4e fille de la reine, qui a le sentiment d'être complètement négligée par celle-ci et encore plus depuis que le tant attendu prince héritier est né. Tout au long de la 2e moitié du tome, au gré du temps que Salifie passe avec cette fillette capricieuse, on a l'occasion de comprendre la tristesse résidant en cette enfant finalement attachante, qui a depuis longtemps le sentiment de ne pas être aimée, d'être née pour rien, d'être l'élément de trop... Salifie saura-t-elle remédier à cela, avec son caractère, sa gentillesse et ses paroles bien trouvées ? Les rebondissements ont beau être parfois très classiques, la mangaka parvient à vraiment bien travailler le ressenti de la fillette, le lien difficile avec sa mère, de jolies leçons (ne suffirait-il pas qu'elles réapprennent à communiquer ensemble ? ), le tout à travers une héroïne qui reste véritablement attachante à suivre et qui pourrait bien continuer de se faire sa place dans ce monde qu'elle continue de découvrir.

Ajoutons à tout cela un joli petit passage approfondissant la princesse Amito et ses sentiments, et on obtient à nouveau un tome très plaisant pour La Princesse et La Bête.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction