Princesse Sakura Vol.4 : Critiques

Enju est le frère de Sakura ! La révélation en a ébranlé plus d’un, et notre héroïne est toute retournée. Elle ne peut pas se battre contre son très cher frère qu’elle a trop longtemps cru disparu. Elle ne peut s’opposer à lui, surtout en sachant ce qu’il a subit. Mais dans ceux qui suivent Enju, tous ne sont pas des meilleures intentions vis-à-vis de la princesse. En arrivant au palais sanglant, lieu de passage entre la terre et la lune, Sakura découvre une ennemie inattendue qui la trouble légèrement ... Pas assez selon nous. Parce que quand votre frère crée une poupée à votre effigie et couche avec, souvent, ce n’est pas très sain. Sakura est donc retenue dans le palais, mais pas tellement comme une prisonnière puisqu’Enju n’hésite pas à jouer sur ses sentiments pour la garder auprès d’elle. Il est en réalité bien plus manipulateur et froid que l’image qu’il renvoie à la jeune fille ... Cette partie au palais sanglant dure un peu trop de temps sans qu’il ne se passe rien, au final. Du moins rien d’autre qu’une jalousie pour une histoire de fesses. On dirait que les habitants de la lune n’ont rien à faire de leur journée et s’ennuient royalement ...

Ce qui laisse le temps à Aoba et aux autres proches de la princesse de mettre sur pieds un plan d’attaque. Un peu bancal, mais surtout tardif. Parce qu’il faudra que le prince se fasse séduire par une fausse Sakura pour qu’il se décide à bouger son arrière-train pour aller chercher sa belle. Comment la sauver de cette prison de verre qu’elle ne considère même pas comme telle ? En tous les cas, ils foncent tête devant sans plus se préoccuper des détails. Et évidemment, ça ne fonctionne pas réellement comme prévu puisque les sbires d’Enju sont forts, et que les amis de Sakura ne semblent pour l’instant pas faire le poids. Rajoutons à tout cela un peu de mélodramatique en évoquant le passé cruel qui justifie le comportement justicier et meurtrier d’un des subalternes d’Enju, et le tour est joué. Décidemment, la série ne parvient pas à décoller : trop plate dans le scénario, elle ne sait pas tirer profit des scènes de combat qui sont réparties n’importe comment et sans logique particulière autre que l’envie de l’auteur. Ce qui donne un aspect fouillis à l’ensemble.