Princesse Sakura Vol.3 : Critiques

Nous avions laissé Sakura aux mains avec un vilain serpent vraiment pas gentil, qui en plus s’est permis de transformer Omi en un terrible monstre, ce dont elle avait en horreur. Les deux monstre, bien qu’Omi ne soit pas si agressive que l’autre, sont sous le contrôle du dénommé Enju dont on ne connait pour l’instant rien, si ce n’est qu’il semble être un habitant de la Lune avec des pouvoirs très particuliers. Et qu’il porte une attention décuplée à Sakura, qu’il considère comme quelqu’un de précieux qui doit la rejoindre. Et qu’il protège contre ses propres sbires, quitte à les éliminer. Après une conclusion définitive de l’affaire Omi, Sakura doit se reprendre et retourner peu à peu dans le monde réel. Mais c’est bien difficile, même avec le réconfort d’Aoba. Les deux jeunes gens s’avouent pourtant leur amour l’un pour l’autre et décident de rester ensemble malgré les épreuves, malgré le prince héritier que Sakura envoie gentiment sur les roses, malgré tout. Ce qui est assez surprenant, le couple se formant ici très tôt pour un shojo. Tanemura ne nous avait pas habitué à cela, et elle nous confesse dans ses freetalk que son manga ne tournera pas autour de l’histoire d’amour mais bien de l’intrigue centrale.

Soit. Alors pourquoi faire autant d’état de fait des sentiments des protagonistes ? On se lasse presque de la narration, qui heureusement revient à quelque chose de plus léger et de plus naturel par la suite. On est loin des délires des deux premiers tomes qui nous plongeaient dans l’expectative et, comme l’auteur, on a l’impression que l’histoire démarre enfin. Il était temps ! A part ça, il ne se passe vraiment pas grand-chose dans ce tome et la mangaka décide de se baser d’avantage sur des flash-back, quelque chose qui marche toujours quand il s’agit de distraire les lecteurs. Un pour le prince héritier, un pour Sakura, un pour le frère de Sakura ... Oui oui, son frère. Bref, on n’apprend véritablement quelque chose qu’à la fin du tome. Et si, dans l’ensemble, le scénario se clarifie un peu et devient moins maladroit, il n’a encore rien de transcendant, au contraire.