Princesse Kaguya Vol.12 - Actualité manga

Princesse Kaguya Vol.12 : Critiques

Kaguya Hime

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 06 Février 2012

La situation est de plus en plus complexes depuis que la vie sur l’île de Kabuchi est finie pour notre petit groupe, dissous et dont les corps de la plupart d’entre eux ne sont plus. Miller, qui se fait passer pour Julian, celui qui lui a donné ses yeux au lieu de voler sa vie, semble comprendre ce qu’il se passe. C’est dénué de la haine pure et sans fond de Sutton, ou plutôt de Don Bellamy, qu’il parvient à juguler la situation. En effet, Miller n’est pas mort mais on est mort pour lui. A l’inverse, Sutton devient une machine à tuer, pour se venger de la planète entière, et encore plus du corps qu’il habite malgré lui depuis sa réincarnation. Tous deux attendent le bon moment pour passer à l’action, mais Sutton est de plus en plus difficile à calmer, obnubilé qu’il est par Akira, ou plutôt Yu-ling. Cette dernière se remet très difficilement de ce qu’il s’est passé avec le prince des glycines, la nuit où Yui l’a sauvée. Elle ère quelques temps avant de décider d’user à l’extrême de sa position pour passer à l’attaque et révéler au monde le massacre de l’île de Kabuchi. Quitte à tuer pour cela. Akira a été marquée à vie et plus rien ne l’arrêtera ... D’autant plus lorsqu’elle découvre qu’une tragédie se trame depuis longtemps au sein de sa propre famille.

La série prend à chaque tome un versant un peu plus dramatique, un peu plus horrible. Et pourtant on en voit de mieux en mieux l’orientation. La réincarnation de chaque orphelin de l’île va permettre à Akira de les rassembler peu à peu, et leur vengeance ira de concert. Akira est d’ailleurs le personnage devenu majeur de cette série, elle rayonne de sa folie, de sa gloire et des changements opérés en elle. Mais les personnages secondaires affluent peu à peu, après un long passage dédié uniquement à la nouvelle vie de Yu-ling. On apprécie tout particulièrement leur propre folie, caractéristique d’un traumatisme immense, et la volonté de Miller de tous les préserver, de se servir raisonnablement de leur formidable condition. Reiko Shimizu nous plonge petit à petit au cœur de la psychologie de sa série. Noire, souvent sans pitié. Entière. Et bouleversante à la lecture, délicieusement prenante.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs