Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 21 Décembre 2022
Miyo continue son périple aux côtés de son nouveau maître et de Zen, son nouvel ami. Ils arrivent enfin enfin à la capitale, le rêve de la jeune fille ! Mais une mauvaise l'attend à son arrivée. Sa nouvelle vie qu'elle voyait se profiler va vite tourner court...
Ce manga est vraiment un OVNI. L’histoire, sur le papier c’est : trois personnages sont à la recherche d’une divinité, ils vont devoir trouver des reliques pour retrouver cette dernière. En soi, un scénario simple. Le truc, c’est que l’auteur c’est dit : tiens, et si je rajoutais tous les concepts un peu farfelues de la littérature de l’imaginaire à chaque rencontre avec une divinité ? On a eu le droit à des voyages temporels, de l’horrifique, de l’anticipation… qu’est-ce que c’est que ça ? Et le pire c’est que ça marche ! C’est vraiment difficile de comprendre vers où tout cela va aller. En revanche, qu’est-ce que c’est grisant ! On est toujours surpris, et pour le moment, l’exercice qui semblait périlleux est mené d’une main de maître. Les relations entre les personnages s'approfondissent, tout comme l'univers qui prend de plus en plus d'ampleur.
Niveau dessin, on a quelque chose de vraiment qualitatif. Surtout au niveau de la création de des décors. Le chara design des personnages est simple et malléable, parfait pour correspondre aux choix graphiques du mangaka, c’est à dire tout miser sur l’ambiance. Un point essentiel quand on veut quasiment switcher de genre à chaque chapitre. Quant à l'édition, elle est de qualité. C'est, je pense, un des plus « beaux » mangas que nous a sorti les éditions Vega. Quand je dis « beau », je parle de l'objet. La couverture est gaufrée, et on sent qu'elle est un peu plus épaisse, et donc plus solide, que certaines autres couvertures de manga. Et la traduction est également de qualité.
Ce deuxième tome ne fait que confirmer qu’on a affaire ici à une petite pépite. Une sorte de manga indéfinissable, qui nous réserve encore de nombreuses surprises à n’en pas douter. Je n'ai qu'une hâte : voir ce que Kenji Tsurubuchi nous réserve pour la suite !