Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 21 Décembre 2021
A Old Chister, Giuseppe est aux prises avec Alistair, le champion d'arène de la ville. Ce dernier utilise un Ectoplasma capable de la transformation Gigamax, poussant le jeune dresseur à se remémorer les enseignements de son mentor pour espérer l'emporter.
De leur côté, les autres dresseurs ne sont pas en reste. Tandis que la fierté sans limite de Travis causera sa trahison par le président Shehroz lui-même, l'arrivée de nos héros aux alentours de la ville de Corrifey, baignée par la forêt, permet à Bouclier de retrouver l'un de ses compagnons disparus.
Toujours assez fidèle aux jeux Epée et Bouclier, l'arc actuel de La Grande Aventure suit un chemin toujours assez sage, sans pour le moment soulever de grandes ambitions. Ainsi, ce sont surtout les combats d'arène qui sont au centre du récit, un segment sur lequel l'aventure fait parfois preuve d'audace dans ses règnes en incluant une vraie notion de compétition, avec les risques de disqualification que ça implique. Dans cette optique du récit, on ressent l'énorme plaisir qu'a Satoshi Yamamoto a mettre en scène les formes Dynamax et Gigamax, ajout de gameplay de la huitième génération qui permet forcément des affrontements plus spectaculaires que de coutume.
Seulement, il faut reconnaître que le volume n'a pas grand chose à proposer en dehors de ça. L'intrigue intéressante plantée autour de Bouclier progresse mais de manière bien trop sage pour le moment, ce qui nous empêche de réellement nous attacher à la quête de la demoiselle dans ce troisième tome. Pourtant, on sent que Hidenori Kusaka prépare le terrain à quelque chose de plus ambitieux. Il faut simplement que les choses se mettent en route, et cela semble prendre un peu de temps. Néanmoins, les auteurs ayant dû précipiter les derniers arcs en date à cause de la cadence de sortie des jeux (chaque opus amenant un nouvel arc, exception faite du diptyque Let's Go), on peut leur accorder une progression plus lente et posée.
Sur le plan scénaristique, c'est donc dans sa fidélité aux jeux d'origine que cet opus se montre assez savoureux. Le sort de Travis est repris des versions, aussi la lettre qu'il reçoit n'aura aucun mystère pour les joueurs. Néanmoins, tout ce qui se trame autour du président Shehroz concerne un certain intérêt narratif. Et là où les jeux ont conclu cette intrigue sans trop d'audace, on espère que Hidenori Kusaka retrouvera toute sa fougue d'écriture pour mener ce récit encore plus loin. On le sait, il est capable de petites merveilles pour porter ses intrigues assez loin et ne pas faire du manga un simple produit dérivé des jeux, aussi c'est tout le bien qu'on peut espérer pour les volumes suivants.
Un troisième tome sage donc pour cet arc Epée et Bouclier, mais un volume qui joue à la fois la carte de la fidélité aux jeux tout en poursuivant sur ses petites libertés dont on attend beaucoup. A ceci s'ajoute le casting de personnage de la huitième génération qui conserve un charme indéniable, et qui contribue aussi à nos attentes.
De leur côté, les autres dresseurs ne sont pas en reste. Tandis que la fierté sans limite de Travis causera sa trahison par le président Shehroz lui-même, l'arrivée de nos héros aux alentours de la ville de Corrifey, baignée par la forêt, permet à Bouclier de retrouver l'un de ses compagnons disparus.
Toujours assez fidèle aux jeux Epée et Bouclier, l'arc actuel de La Grande Aventure suit un chemin toujours assez sage, sans pour le moment soulever de grandes ambitions. Ainsi, ce sont surtout les combats d'arène qui sont au centre du récit, un segment sur lequel l'aventure fait parfois preuve d'audace dans ses règnes en incluant une vraie notion de compétition, avec les risques de disqualification que ça implique. Dans cette optique du récit, on ressent l'énorme plaisir qu'a Satoshi Yamamoto a mettre en scène les formes Dynamax et Gigamax, ajout de gameplay de la huitième génération qui permet forcément des affrontements plus spectaculaires que de coutume.
Seulement, il faut reconnaître que le volume n'a pas grand chose à proposer en dehors de ça. L'intrigue intéressante plantée autour de Bouclier progresse mais de manière bien trop sage pour le moment, ce qui nous empêche de réellement nous attacher à la quête de la demoiselle dans ce troisième tome. Pourtant, on sent que Hidenori Kusaka prépare le terrain à quelque chose de plus ambitieux. Il faut simplement que les choses se mettent en route, et cela semble prendre un peu de temps. Néanmoins, les auteurs ayant dû précipiter les derniers arcs en date à cause de la cadence de sortie des jeux (chaque opus amenant un nouvel arc, exception faite du diptyque Let's Go), on peut leur accorder une progression plus lente et posée.
Sur le plan scénaristique, c'est donc dans sa fidélité aux jeux d'origine que cet opus se montre assez savoureux. Le sort de Travis est repris des versions, aussi la lettre qu'il reçoit n'aura aucun mystère pour les joueurs. Néanmoins, tout ce qui se trame autour du président Shehroz concerne un certain intérêt narratif. Et là où les jeux ont conclu cette intrigue sans trop d'audace, on espère que Hidenori Kusaka retrouvera toute sa fougue d'écriture pour mener ce récit encore plus loin. On le sait, il est capable de petites merveilles pour porter ses intrigues assez loin et ne pas faire du manga un simple produit dérivé des jeux, aussi c'est tout le bien qu'on peut espérer pour les volumes suivants.
Un troisième tome sage donc pour cet arc Epée et Bouclier, mais un volume qui joue à la fois la carte de la fidélité aux jeux tout en poursuivant sur ses petites libertés dont on attend beaucoup. A ceci s'ajoute le casting de personnage de la huitième génération qui conserve un charme indéniable, et qui contribue aussi à nos attentes.