Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 06 Décembre 2017
Pendant qu'ils pêchent et rêvent de goûter à cette nourriture légendaire nommée « Humain », Kuro et Léo, deux Démons, sortent de l'eau ce qu'ils n'osent espérer : une Humaine ! Ils ne perdent pas de temps pour entamer les préparatifs du repas tant convoité. Manque de chance, la jeune fille finit par se réveiller et les houspille avant de leur préparer de quoi se sustenter, échappant à son funeste sort. Touchés, les Démons repoussent leur plan. Kuro la surnomme même « Pochi », montrant l'attachement qu'il ressent pour elle, sans se rendre compte qu'il est tombé amoureux. Et c'est suite à une dispute, puis au sauvetage de l'Humaine, qu'il prendra une grande décision. Celle de ramener Pochi saine et sauve auprès des siens dans le monde des Humains. Mais pour cela il devra éviter les autres Démons qui veulent la manger, et surtout la famille royale dont le souverain actuel doit son accès au trône grâce à un Humain qu'il a dévoré il y a 150 ans.
Si on cherche qui est Matsumoto Naoya, on découvre d'abord qu'il s'agit d'une femme, et qu'elle est en plus l'épouse de Sawai Yoshio, le créateur d'un des mangas les plus dingues de son temps, Bobobo-bo Bo-bobo. On comprend donc un peu mieux pourquoi le royaume des Démons est aussi bizarre et fou, si bien sûr cela a eu une quelconque influence.
Cependant, elle a créé une telle galerie de personnages farfelus et un monde si étrange, qu'on ne peut qu'adhérer au concept et rire de tout.
Evidemment, certains personnages ne brillent pas par leur originalité dans leur comportement ou leur style, mais le traitement qu'elle en fait les rend plus classiques que « faciles ». D'ailleurs, lorsqu'on lit un shounen, on sait généralement qu'il va y avoir de la grande amitié, de la baston et des ennemis toujours plus puissants. Pourtant, le côté cartoon et décalé qu'elle apporte au scénario et à l'ambiance, permet de nous plonger plus facilement grâce à l'humour qui s'en dégage. Il y a bien des moments dramatiques mais elle parviendra toujours à contrebalancer les deux sentiments sans que cela ne paraisse saugrenu. Et c'est ce qui fait un bon manga, savoir doser comme il faut des émotions qui s'opposent.
Dans ce premier tome, le scénario, les intrigues, le décors et les personnages sont plantés avec justesse. Rien ne dépasse et rien ne nous dit concrètement comment Kuro et Léo vont parvenir à aider Pochi tant les galères s'accumulent. Et pour les curieux, jetez donc un œil sous la jaquette.
Si on cherche qui est Matsumoto Naoya, on découvre d'abord qu'il s'agit d'une femme, et qu'elle est en plus l'épouse de Sawai Yoshio, le créateur d'un des mangas les plus dingues de son temps, Bobobo-bo Bo-bobo. On comprend donc un peu mieux pourquoi le royaume des Démons est aussi bizarre et fou, si bien sûr cela a eu une quelconque influence.
Cependant, elle a créé une telle galerie de personnages farfelus et un monde si étrange, qu'on ne peut qu'adhérer au concept et rire de tout.
Evidemment, certains personnages ne brillent pas par leur originalité dans leur comportement ou leur style, mais le traitement qu'elle en fait les rend plus classiques que « faciles ». D'ailleurs, lorsqu'on lit un shounen, on sait généralement qu'il va y avoir de la grande amitié, de la baston et des ennemis toujours plus puissants. Pourtant, le côté cartoon et décalé qu'elle apporte au scénario et à l'ambiance, permet de nous plonger plus facilement grâce à l'humour qui s'en dégage. Il y a bien des moments dramatiques mais elle parviendra toujours à contrebalancer les deux sentiments sans que cela ne paraisse saugrenu. Et c'est ce qui fait un bon manga, savoir doser comme il faut des émotions qui s'opposent.
Dans ce premier tome, le scénario, les intrigues, le décors et les personnages sont plantés avec justesse. Rien ne dépasse et rien ne nous dit concrètement comment Kuro et Léo vont parvenir à aider Pochi tant les galères s'accumulent. Et pour les curieux, jetez donc un œil sous la jaquette.
14/11/2018 