Plum - un amour de chat Vol.2 : Critiques

Plum, jeune chatte pleine d’amour, ne voulait qu’une vie paisible à être dorlotée par son maître, Taku. Sa vie a basculé depuis l’arrivée de Flocon, un chaton malicieux qui en fait voir de toutes les couleurs à Plum. Mais le temps passe, et les deux félins s’habituent à la cohabitation, bien que les bêtises ne manquent pas !

Après une très bonne entrée en matière avec le premier volume, Plum confirme toutes ses qualités sur cette suite. Pour cela, Natsumi Hoshino poursuit son schéma d’une succession d’aventures indépendantes et emplies de légèretés dans lesquelles nous suivons les déboires de Plum et Flocon, ainsi que leur petite et attachante famille. Le moins que l’on puisse dire c’est que bien que le manga se nomme « Plum », le petit Flocon occupe une très grande place puisqu’en plus de faire l’objet de la couverture du second tome, le chaton, tellement capricieux, vole souvent la vedette à sa grande sœur, victime du caractère de son colocataire félin. Chaque aventure est un prétexte pour narrer une bêtise de la part de ces, permettant à la lecture de rester très divertissante d’un bout à l’autre. L’entretien d’un rythme léger et très malicieux grâce aux péripéties des deux chats est un réel atout, mais ce sont surtout les possesseurs de félins qui se prêteront au jeu. En effet, nombre de déboires nous rappellent à quel point s’occuper de ces boules de poils n’est pas de tout repos, et avoir un chat est un travail de tous les jours. On est ainsi à la fois amusés tant on s’identifie aux héros humains, et attendri car justement, certaines mésaventures nous renvoient à nos propres félins, si mignons dans certaines situations. La couverture de ce tome est un excellent exemple : N’avez-vous jamais succombé aux charmes de votre matou lorsque celui s’est posé, l’air déboussolé, devant sa gamelle vide et vous fixant, les yeux emplis de désarroi ? Pour toutes ces raisons, Plum constitue toujours autant un divertissement appréciable pour les amateurs de félins, qui plus que de copier la série Chi assume un rôle de complément. Nous sommes ici focalisés sur le point de vue d’humains face à leurs boules de poiles, et non sur l’innocence d’une jeune chatte qui découvre la vie.

Ne tombons pas dans le piège : La mangaka ne se contente pas de dessiner, par hasard, différentes histoires humoristiques indépendantes des unes des autres et un fil conducteur, si nous pouvons le nommer ainsi, se tisse au fil des chapitres. L’œuvre est partie de l’arrivée de Flocon, et le récit se penche sur l’évolution des relations entre ce dernier et la jolie Plum. La série n’est pas l’exposition de gags félins, mais bien l’histoire d’une petite famille ordinaire et de l’évolution de leur cadre de vie par rapport à leurs créatures ronronnantes. Et si quelques séquences semblent un poil exagéré, elles renforcent le dynamisme de l’œuvre et l’attachement qu’on éprouve par rapport aux deux chats, héros de ce titre.

Notons qu’entre deux chapitres, le tome nous propose les récits « Short », une succession d’omake (mangas en quelques cases alignées) qui donne la parole à Plum et Flocon et permettent de renouveler l’humour du récit. Plus que ces suppléments, ces séquences sont des chapitres à part entière permettant une autre approche des déboires de matous.

A l’heure où le chat a le vent en poupe, Plum s’impose comme LE complément à Chi, à savoir une œuvre malicieuse, drôle et attachante qui se focalise davantage sur le point de vue d’humains sans jamais manquer une occasion de narrer quelques bêtises de la part de deux chats auxquels on s’éprend très facilement. Evidemment, avoir soi-même un chat est un atout pour apprécier l’œuvre et comprendre le ressenti de la petite famille, mais même les curieux pourraient passer un excellent moment. On savourera la suite avec un grand plaisir.