Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 26 Décembre 2019
Ten et Momo font face à Pheasant, l'un des apôtres de Luna qui se présente comme le grand frère du jeune garçon, et a pour mission de le ramener auprès du dogme. Mais parce que Ten préfère découvrir le bonheur des humains aux côtés de l'institutrice, un violent combat s'engage. Au cours de l'affrontement, Pheasant porte un coup fatal à Momo. Dominé par la colère, Ten démontre alors une puissance inouïe...
Avec ce deuxième tome, nous voilà déjà face à l'avant-dernier volume de Pitch Black-Ten le sympathique shônen d'action plutôt sombre et violent de Kenshirô Sakamoto. Un opus qu'on ouvre avec une certaine curiosité étant donné le climax de fin de premier tome, qui donnait l'envie de connaître la suite, même si on pouvait craindre que l'auteur tombe dans des écueils plus que classiques.
Toute la première partie du tome nous conforte dans cette idée, puisque la fin du combat contre Pheasant se révèle ponctué de grosses ficelles de bout en bout. On devine assez facilement l'issu de l'affrontement ainsi que le sort de Momo, faisant du premier tiers de l'opus une lecture sans grosse surprise. Malgré ça, les qualités du titre continuent de ressortir : le rythme est effréné, l'action se veut violente et joliment mise en scène par Kenshirô Sakamoto dont le style se révèle tout à fait saisissant sur cette série. Un chapitre qui confirme qu'il vaut surtout chercher à être diverti efficacement plus que surpris avec Pitch Black-Ten, qui s'assume totalement comme un shônen d'action sans grosse prétention.
Car l'auteur n'apporte pas de piste grandiloquente à son récit, malgré quelques petits développements qui relèvent plus du teasing. Là aussi, les idées sont simples mais s'intègrent bien au récit. On voudrait dire qu'on a hâte de voir toutes ces pistes étoffées, mais la tâche sera rude puisque le troisième opus sera aussi le dernier.
Mais avant ça, un nouvel arc s'ouvre et représente une nouvelle étape du voyage de nos héros. Difficile alors de ne pas ressentir les influences d'auteurs comme Eiichirô Oda et Hiro Mashima tant il souffle un vent de One Piece (dans une très légère mesure, entendons-nous bien) et de Fairy Tail. Non pas que ce soit déplaisant, mais le titre perd alors un poil de son identité.
Cela n'empêche pourtant pas les deux derniers tiers d'apporter une menace plus développée, et surtout un nouvel acolyte qui s'intègre correctement au récit. Encore une fois, Kenshirô Sakamoto traite tout ça dans un certain classicisme, avec flashbacks émouvants et force de l'amitié à l'appui, mais ça fait assez bien son office. L'ambiance malsaine du récit fait ponctuellement surface, une ambiance que cherche à utiliser l'auteur à quelques reprises pour avoir sa propre identité.
Kenshirô Sakamoto apporte donc un volume classique mais efficace. Plus globalement, ce second tome aurait pu constituer une suite d'arc introductif plaisant si la série était toujours en cours. Malheureusement, vu que le troisième opus sera le dernier, difficile de ne pas voir la série qui s'est vue annulée précipitamment. Attendons de lire la fin de l’œuvre pour nous prononcer, mais il paraît délicat de conclure à la fois l'arc en cours, mais aussi la totalité des enjeux de Pitch Black-Ten, en seulement quelques chapitres.
Avec ce deuxième tome, nous voilà déjà face à l'avant-dernier volume de Pitch Black-Ten le sympathique shônen d'action plutôt sombre et violent de Kenshirô Sakamoto. Un opus qu'on ouvre avec une certaine curiosité étant donné le climax de fin de premier tome, qui donnait l'envie de connaître la suite, même si on pouvait craindre que l'auteur tombe dans des écueils plus que classiques.
Toute la première partie du tome nous conforte dans cette idée, puisque la fin du combat contre Pheasant se révèle ponctué de grosses ficelles de bout en bout. On devine assez facilement l'issu de l'affrontement ainsi que le sort de Momo, faisant du premier tiers de l'opus une lecture sans grosse surprise. Malgré ça, les qualités du titre continuent de ressortir : le rythme est effréné, l'action se veut violente et joliment mise en scène par Kenshirô Sakamoto dont le style se révèle tout à fait saisissant sur cette série. Un chapitre qui confirme qu'il vaut surtout chercher à être diverti efficacement plus que surpris avec Pitch Black-Ten, qui s'assume totalement comme un shônen d'action sans grosse prétention.
Car l'auteur n'apporte pas de piste grandiloquente à son récit, malgré quelques petits développements qui relèvent plus du teasing. Là aussi, les idées sont simples mais s'intègrent bien au récit. On voudrait dire qu'on a hâte de voir toutes ces pistes étoffées, mais la tâche sera rude puisque le troisième opus sera aussi le dernier.
Mais avant ça, un nouvel arc s'ouvre et représente une nouvelle étape du voyage de nos héros. Difficile alors de ne pas ressentir les influences d'auteurs comme Eiichirô Oda et Hiro Mashima tant il souffle un vent de One Piece (dans une très légère mesure, entendons-nous bien) et de Fairy Tail. Non pas que ce soit déplaisant, mais le titre perd alors un poil de son identité.
Cela n'empêche pourtant pas les deux derniers tiers d'apporter une menace plus développée, et surtout un nouvel acolyte qui s'intègre correctement au récit. Encore une fois, Kenshirô Sakamoto traite tout ça dans un certain classicisme, avec flashbacks émouvants et force de l'amitié à l'appui, mais ça fait assez bien son office. L'ambiance malsaine du récit fait ponctuellement surface, une ambiance que cherche à utiliser l'auteur à quelques reprises pour avoir sa propre identité.
Kenshirô Sakamoto apporte donc un volume classique mais efficace. Plus globalement, ce second tome aurait pu constituer une suite d'arc introductif plaisant si la série était toujours en cours. Malheureusement, vu que le troisième opus sera le dernier, difficile de ne pas voir la série qui s'est vue annulée précipitamment. Attendons de lire la fin de l’œuvre pour nous prononcer, mais il paraît délicat de conclure à la fois l'arc en cours, mais aussi la totalité des enjeux de Pitch Black-Ten, en seulement quelques chapitres.
11/12/2019 