Petites contemplations (les) Vol.2 : Critiques

A l'image du premier tome, nous retrouvons Yan Ren et ses petites histoires du quotidien, tantôt poétique, tantôt drôle, tantôt pratique. Dans ce tome, on a donc le droit à quelques recettes de cuisine, ce qui est assez original et vous ouvrira l'appétit.
La petite histoire qui ouvre ce second volume, est très surprenante et nous met tout de suite dans l'ambiance. On retrouve quelques personnages introduit dans le premier tome,
Le mélange des genres auquel on a le droit est vraiment sympathique et on passe un très agréable moment à suivre chaque petite scénettes, toutes étant construites différemment.
Et enfin, on arrive à la dernière histoire, tout bonnement magistrale. Un véritable hommage à la nature et à la transmission. L'histoire est racontée simplement, efficacement et surtout de manière très personnel. On croit chaque instant que cet arbre a vraiment existé, qu'il était cher à l'auteur et à la communauté dans laquelle il évoluait. On comprend que cet arbre faisait partie intégrante de l'environnement et qu'à sa disparition, c'est tout un système qui s'ébranle. Cette histoire invite vraiment à la réflexion et elle nous transporte. Si les précédentes histoires, sympathiques et mélangeant très bien les genres, peuvent paraître anecdotiques, celle-ci ne l'est pas. Et « Les petites contemplations » méritent d'être lu rien que pour cette histoire.
Il est amusant que chacun des tomes terminent sur des histoires très personnelles, justes, concluant bien une démarche pertinente de Yao Ren. Rendre le quotidien beau, parfois doux et poétique, parfois un peu fou et décalé.

« Les petites contemplations » est un petit ovni dans le catalogue d'Urban China, et même dans les mangas en général. On sent bien que le contenu vient d'un blog, et que l'auteur poste ça en fonction de ce qui arrive dans sa vie, et c'est ce qui rend le tout vraiment authentique. La série ne compte que deux tomes, on reste un peu sur notre faim car on aurait aimé continué à suivre les pérégrinations de Yao Ren. Pourtant, elle ne pouvait pas mieux se terminer. On a hâte de redécouvrir cet artiste aux multiples talents. On espère grandement le revoir chez Urban China qui a su parfaitement adapter la websérie à un format classique papier et qui a su rendre vivant le texte en jouant avec les polices et les tailles de caractères.

Je n'ai plus qu'un conseil à vous donner : foncez découvrir « Les petites contemplations » si ce n'est pas déjà fait !