Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 03 Mars 2022
Petit à petit, Maïn découvre l'univers du Temple où elle est désormais apprentie prêtresse en robe bleue, comprend qu'il y a certaines erreurs qu'elle doit éviter, prend connaissance de ses tâches, et se rapproche de ses serviteurs. Ainsi, même s'il y a toujours le cas de Delia qui est surtout là pour l'espionner pour le compte du Père Supérieur, notre héroïne a décidé d'ouvrir un peu plus son coeur au fiable et serviable Fran, et a pu améliorer sa relation avec le jeune Gil dès lors qu'elle a pris connaissance du fonctionnement des relations maître/serviteur en ce lieu.
C'est donc dans une optique assez favorable que notre héroïne s'installe dans le bureau de l'ancienne directrice de l'orphelinat, pour poursuivre de plus belle sa compréhension de son nouveau lieu de vie et, bien sûr, poursuivre ses petites affaires et mieux cerner son nouvel entourage. Poursuite du projet de restaurant italien avec Benno et Lutz, achat de vêtements pour Gil (un moment de joie pour le jeune garçon qui n'avait jamais rien reçu pour lui seul dans sa vie), apprentissage pour le jeune serviteur lors de certaines affaires où certaines de ses lacunes (comme la méconnaissance du concept d'argent) ressortent, découverte des robes bleues de cérémonie qui sont différentes des simples robes bleues... le tout, en constatant avec une pointe douce-amère que ses souvenirs de son ancienne vie, peu à peu, s'estompent, alors même qu'elle en a tant tiré parti depuis sa réincarnation.
Mais ce sont toutefois deux autres développements qui prennent un peu plus le dessus, le premier des deux étant le cas de Delia. La turbulente petite fille, commençant à remettre en cause sa place suite à des remarques suffisamment intransigeantes de Maïn, laisse enfin entrevoir son vrai fond: celle d'une enfant qui a surtout peur qu'on la considère comme inutile et qu'on la rejette. Et dès lors, la situation entre elle et notre héroïne ne peut que prendre un autre tour, Maïn n'étant évidement pas cruelle. L'autre développement important démarre dès lors que notre héroïne découvre, avec effroi, les conditions de vie des enfants de l'orphelinat, dont personne ne s'occupe vraiment et qui sont laissés à moitié morts !Une situation horrible face à laquelle Maïn ne peut rester indifférente, au point d'entamer tout un parcours pour offrir des conditions de vie décentes à ces jeunes vies. Saura-t-elle s'attirer l'aide du Grand Prêtre ? En effet, redorer l'orphelinat pourrait aussi, à terme, signifier devoir confronter le Père Supérieur et les autres robes bleues...
Au bout du compte, ce deuxième arc suit ici très bien son cours, à son rythme, en installant et en intensifiant doucement mais surement de nouveau enjeux prenants.
C'est donc dans une optique assez favorable que notre héroïne s'installe dans le bureau de l'ancienne directrice de l'orphelinat, pour poursuivre de plus belle sa compréhension de son nouveau lieu de vie et, bien sûr, poursuivre ses petites affaires et mieux cerner son nouvel entourage. Poursuite du projet de restaurant italien avec Benno et Lutz, achat de vêtements pour Gil (un moment de joie pour le jeune garçon qui n'avait jamais rien reçu pour lui seul dans sa vie), apprentissage pour le jeune serviteur lors de certaines affaires où certaines de ses lacunes (comme la méconnaissance du concept d'argent) ressortent, découverte des robes bleues de cérémonie qui sont différentes des simples robes bleues... le tout, en constatant avec une pointe douce-amère que ses souvenirs de son ancienne vie, peu à peu, s'estompent, alors même qu'elle en a tant tiré parti depuis sa réincarnation.
Mais ce sont toutefois deux autres développements qui prennent un peu plus le dessus, le premier des deux étant le cas de Delia. La turbulente petite fille, commençant à remettre en cause sa place suite à des remarques suffisamment intransigeantes de Maïn, laisse enfin entrevoir son vrai fond: celle d'une enfant qui a surtout peur qu'on la considère comme inutile et qu'on la rejette. Et dès lors, la situation entre elle et notre héroïne ne peut que prendre un autre tour, Maïn n'étant évidement pas cruelle. L'autre développement important démarre dès lors que notre héroïne découvre, avec effroi, les conditions de vie des enfants de l'orphelinat, dont personne ne s'occupe vraiment et qui sont laissés à moitié morts !Une situation horrible face à laquelle Maïn ne peut rester indifférente, au point d'entamer tout un parcours pour offrir des conditions de vie décentes à ces jeunes vies. Saura-t-elle s'attirer l'aide du Grand Prêtre ? En effet, redorer l'orphelinat pourrait aussi, à terme, signifier devoir confronter le Père Supérieur et les autres robes bleues...
Au bout du compte, ce deuxième arc suit ici très bien son cours, à son rythme, en installant et en intensifiant doucement mais surement de nouveau enjeux prenants.
29/09/2023 
