Peace Maker Vol.7 : Critiques

Nous voici arrivés à la grande finale du Guns of Domination, qui voit s'affronter Beat Gabriel et Tim Roy. Seul l'un d'eux pourra se mesurer au Dieu du Tir en titre : l'invulnérable Cole Emerson, que Beat a déjà croisé par le passé alors que son maître fit le frais de son tir dévastateur. L'implacable loi de la gâchette rendra à nouveau son verdict sans transiger...

Avec ce septième volume de Peace Maker, nous arrivons au premier grand tournant de l'aventure, symbolisé par une finale très attendue. A l'instar des précédents duels, il n'y a hélas aucun autre salut pour les vaincus que le trépas, et le lecteur espèrera un vain sursaut pour empêcher l'inéluctable. Mais l'histoire écrit son coup de manière toujours plus glaciale, balayant en un coup de vent les développements émotionnels établis jusqu'alors.

Aussi, la rupture est nette, et Hope, notre héros bien en retrait depuis quelques volumes, ne peut rester les bras croisés devant cette situation. C'est alors que la série nous offre enfin ses frémissements les plus haletants, en ouvrant enfin la porte des révélations sur une affaire relativement complexe. Dès lors, le champ des possibles s'agrandit, aboutissant à un terrible twist final qui bouleversera cette œuvre dans son ensemble.

Peace Maker avance, inexorablement, jusqu'à d'incontournables rencontres dans le sang, les larmes et la glace. Ici, les bons sentiments seront inutiles, les espoirs futiles, devant une réalité confondante : le vainqueur et le vaincu, l'homme debout et l'homme à terre. Nous voici à la fin d'une époque, au carrefour des possibles, et si quelques bribes nous sont offertes, l'avenir n'aura jamais été aussi sombre et incertain....